L’euthanasie des animaux par inhalation sera bientôt interdite

Par Lisianne Tremblay 11:00 AM - 24 janvier 2024
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chat euthanasie

L’adoption des chats a subi une hausse à la SPCA Charlevoix. Photo archives

L’euthanasie par inhalation du monoxyde de carbone était une pratique peu courante à la SPCA Charlevoix. Cette pratique sera interdite dès le 10 février en raison de l’adoption du Règlement sur le bien-être et la sécurité des animaux domestiques de compagnie et des équidés.

Ce type d’euthanasie était surtout utilisée dans le cas d’animaux très malades qui étaient déjà au refuge afin d’alléger leurs souffrances.

« Je suis en poste depuis septembre et je n’en ai pas fait. On sait que c’est souffrant pour l’animal. C’est en dernier recours et quand nous devions le faire, nous avions des conditions à respecter notamment pour le poids. Lorsque nous avons des appels, nous disons aux clients d’aller chez le vétérinaire. On essaie de responsabiliser les gens », mentionne la nouvelle directrice générale de la SPCA Charlevoix, Mireille Tremblay.

Le montant demandé était de 100 $ pour l’euthanasie par inhalation de monoxyde de carbone. « Pour un chat (ou un petit chien), le coût de l’euthanasie chez le vétérinaire est de 125 $ (selon le poids de l’animal). La différence est minime donc on ne se pose pas de questions étant donné que c’est beaucoup moins souffrant comme euthanasie », ajoute Mme Tremblay.

Comme autre changement, l’euthanasie devra obligatoirement être réalisée par un médecin vétérinaire. Cette modification entrera également en rigueur le 10 février.

Même la SPCA devra se rendre chez le vétérinaire si elle a un animal mal en point. Elle le faisait déjà pour la stérilisation ou les vaccins des petits animaux de compagnie.  

Hausse des adoptions

D’autre part, les adoptions ont connu une croissance. La nouvelle directrice a éliminé certaines restrictions, dont la prise de rendez-vous. « Avant les gens devaient remplir un formulaire en arrivant ici. J’ai plusieurs années d’expérience avec le public en restauration. Je préfère leur parler pour connaître leurs intentions pour l’adoption de l’animal. Je mets aussi plus de temps sur la page Facebook. J’ai aussi créé un compte Tik-Tok et je publie des vidéos, ce que les gens apprécient », précise Mme Tremblay.

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