Baisse de 16% dans les parcs nationaux de Charlevoix l’été dernier
© SEPAQ Crédit Photo : Steve Deschênes | HGO - Parc national des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie
Les parcs nationaux des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie et des Grands-Jardins ont été victimes des feux de forêt, des inondations et des fortes pluies de l’été dernier. Le nombre de jours de visite a diminué de plus de 16 %.
Du 1er avril au 30 septembre, (c’est la saison estivale pour la Société des établissements de plein air du Québec (SEPAQ) on compte 130 007 jours de visite dans les Hautes-Gorges et 112 318 dans les Grands-Jardins. Des diminutions respectives de 16,4 et 16,6%. Pour l’ensemble de réseau des parcs québécois, la baisse est de 17,5% pour un total de 4 502 563 jours de visite.
Bien entendu, la SEPAQ aurait aimé confirmer des chiffres à la hausse, mais « on ne peut rien contre les éléments hors de notre contrôle », dit son responsable des relations médias Simon Boivin.
« La météo a un impact direct sur l’achalandage. Les feux de forêt ont causé des évacuations dans certains parcs. Il y a eu un glissement de terrain, des inondations et des fortes pluies. Tout cela a causé des fermetures de camping et de sentiers », continue-t-il.
Le porte-parole signale aussi que l’interdiction d’allumer des feux à ciel ouvert pendant l’été est un autre facteur qui a couté des campeurs dans les parcs. « C’est culturel ou presque un feu en camping. Donc, l’impossibilité d’en allumer un a eu un impact dans la décision d’aller camper », croit-il.
Simon Boivin signale aussi que le « soleil de septembre » a eu un bel effet sur l’achalandage avec une hausse de 6% sur le même mois en 2022.
Le point intéressant, note le porte-parole de la SEPAQ, est que l’achalandage demeure supérieur à l’année 2019 qui est utilisée comme année référence alors que 2020 et 2021 ont été exceptionnelles. Durant ces deux dernières années, en pleine pandémie, les Québécois ont (re)découvert les parcs nationaux. « Les parcs ont fait le plein de notoriété », avance-t-il.
La diminution de l’achalandage est aussi une perte de revenus pour la SEPAQ. Cela ne veut pas dire qu’elle va couper dans les services ou retarder des projets de développement en raison d’un été plus difficile. « C’est évident qu’en tant que gestionnaire responsable on regarde les livres. À date, on ne regarde pas des mesures du genre », termine Simon Boivin.
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