Intempéries et catastrophes ont causé 3,13 G $ de dommages assurés au Canada en 2023

Par La Presse Canadienne 2:36 PM - 8 janvier 2024
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Les intempéries et les catastrophes naturelles ont causé plus de 3 milliards de dollars de dommages assurés pour la deuxième année consécutive en 2023. L’incendie de forêt de McDougall Creek brûle à flanc de montagne au-dessus des maisons à West Kelowna, en Colombie-Britannique, le vendredi 18 août 2023. Photo : LA PRESSE CANADIENNE /Darryl Dyck

Les intempéries et les catastrophes naturelles ont causé plus de 3 milliards $ de dommages assurés pour la deuxième année consécutive en 2023 au Canada.

Le bilan annuel du Bureau d’assurance du Canada (BAC) est dominé par les incendies de forêt dans les régions d’Okanagan et de Shuswap, en Colombie-Britannique, qui ont causé 720 millions $ en dommages assurés.

D’autres événements notables comprenaient de violentes tempêtes estivales en Ontario, d’une valeur de 340 millions $, et la tempête de verglas printanière en Ontario et au Québec, en avril, qui a provoqué des pannes de courant et fait deux morts — et causé 330 millions $ de dommages assurés.

Les tempêtes de grêle estivales à Winnipeg et à Calgary ont causé ensemble plus de 250 millions $ de dommages. 

Sur la côte Est, un incendie de forêt qui a ravagé une banlieue d’Halifax en mai et juin (165 millions $) et les inondations à la fin juillet (170 millions $) figuraient tous deux sur la liste du BAC.

Ce bilan place l’année 2023 au quatrième rang sur la liste du BAC des années climatiques les plus coûteuses – où figure toujours en tête de liste l’année 2016, avec l’incendie de forêt dévastateur de Fort McMurray, en Alberta.

«Cette sombre statistique met en lumière les coûts financiers du changement climatique pour les assureurs, les gouvernements et les contribuables», indique le BAC dans un communiqué.

«La fréquence et la gravité croissantes des catastrophes liées au climat devraient préoccuper tous les Canadiens, même s’ils n’ont pas encore été directement touchés», souligne Craig Stewart, vice-président, Changement climatique et questions fédérales, au BAC.

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