Une Charlevoisienne de cœur au Parlement étudiant

Par Jean-Baptiste Levêque 4:32 PM - 5 janvier 2024
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Environ 140 jeunes participent du 2 au 6 janvier au Parlement étudiant du Québec. Photo Layla Bechou

Roxanne Bédard a passé ces étés à Saint-Fidèle durant quinze ans. Celle qui a Charlevoix tatoué sur le cœur et rêve de s’y établir vit ces jours-ci une expérience hors de l’ordinaire : elle participe au Parlement étudiant du Québec pour une quatrième fois.

« La plupart des étudiants participent une ou deux fois, parfois trois. C’est mon quatrième parlement étudiant », affirme la doyenne de cette 37e édition. « Je reviens année après année, c’est une incroyable occasion d’apprentissage sur la démocratie et le parlementarisme. »

Tel que décrit sur son site, le Parlement étudiant du Québec (PEQ) cherche à reproduire le plus fidèlement possible le fonctionnement de l’Assemblée nationale du Québec. Il a lieu chaque année du 2 au 6 janvier dans l’enceinte du parlement et oppose deux caucus parlementaires : les Bleu.e.s et les Rouges.

« C’est la simulation parlementaire la plus réaliste au Québec, peut-être même dans le monde. On s’y prépare toute une année », mentionne l’étudiante.

Chaque parti apporte trois projets de loi et un livre blanc sur des enjeux qui touchent les jeunes. « On ne peut pas discuter de ce qui se dit à la vraie Assemblée nationale », précise celle qui est cette année whip en chef dans le caucus des bleu.e.s. « Je m’occupe d’un peu tout le monde. Tout le monde a eu un lift pour s’en venir. Je suis à la fois la carotte et le bâton! », illustre-t-elle avec humour.

Roxane Bédard dans l’enceinte de l’Assemblée nationale. Photo Layla Bechou

Originaire de Longueuil, Roxane Bédard est bachelière en urbanisme à l’Université Laval et étudie actuellement à la maîtrise en aménagement du territoire à l’Université du Québec à Montréal. Elle a d’ailleurs fait un stage à la Municipalité de Petite-Rivière-Saint-François en 2022.

Pour elle, le PEQ ne doit pas être composé que d’étudiants en sciences politiques ou qui viennent seulement de Québec ou Montréal. Elle se réjouit d’y voir cette année des jeunes provenant de l’Outaouais, de Sherbrooke, du Saguenay-Lac-Saint-Jean et même un membre des Premières Nations. « J’encourage les Charlevoisiens à participer! », ajoute-t-elle.

Son avenir, elle le voit dans Charlevoix. « C’est ma région d’adoption, je rêve d’y vivre. Je suis très interpelée par la création d’un pôle de l’INRS », avoue justement celle qui souhaite poursuivre ses études avec un doctorat sur le développement économique régional.

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