L’Auberge des Balcons fait de bonnes affaires

Par Jean-Baptiste Levêque 11:15 AM - 5 janvier 2024
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Un spectacle au Bistro des Balcons. Photo Kevin Besnard

Alors qu’il y a un an, l’Auberge des Balcons luttait pour sa survie, le déménagement des installations et l’arrivée du bistro ont redonné des ailes à l’auberge de jeunesse de Baie-Saint-Paul, dont le chiffre d’affaires connait une « augmentation considérable ».

Ce sont les propres mots de l’ancien directeur général et désormais chargé de projet de l’établissement, Rémy Couture. « L’objectif avec le bistro était de doubler le chiffre d’affaires. On est optimiste pour 2024. Le bistro est avant tout pour une clientèle locale. Ils sont au rendez-vous », mentionne-t-il.

L’organisme est donc en bonne voie de gagner son pari, malgré une ouverture du bistro « sur le tard », soit en juillet 2023, en plein milieu de la haute saison. La portion hôtelière se porte aussi très bien. « Le nombre de nuitées a surpassé celui de l’an dernier », indique Rémy Couture.

On se rappellera que la réservation du bloc 6 de Maison Mère pour l’Espace bleu du gouvernement du Québec nécessitait le déménagement de l’auberge dans le bloc 1 du bâtiment. Celle-ci avait alors investi à même son fonds de roulement dans les équipements du futur bistro afin d’être prête à l’ouvrir après le déménagement.

Or, les nombreux retards dans les travaux du complexe avaient mis la situation financière de l’auberge en péril. « C’est plate qu’on ait eu à vivre ça, ça fait suer un peu d’avoir eu à tout déménager, mais les nouveaux locaux sont super. On bénéficie vraiment de la mise aux normes du bâtiment », se réjouit le chargé de projet.

Quant à l’arrivée de l’Espace bleu à Maison Mère, rien n’est certain. Le projet du gouvernement fait du surplace et est menacé par les augmentations de coûts. L’équipe des Balcons n’en est pas amère pour autant.

« C’était déjà une possibilité, on le faisait même si l’Espace bleu n’aboutissait pas. C’est plus pour la Ville et Maison Mère qui se sont engagées et ont investi dans ce déménagement », termine Rémy Couture.

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