Qu’il aboutisse à Cacouna ou Rivière-du-Loup, la priorité pour le lien fluvial entre Charlevoix et le Bas-Saint-Laurent devrait être d’offrir « le meilleur service de traversier du Québec pour les 50 prochaines années », selon Sylvain Tremblay, maire de Saint-Siméon.
Lors de leur mise à jour du dossier le 21 décembre, le gouvernement du Québec et de la Société des Traversiers du Québec ont fait part de leur intention de trouver un armateur privé pour assurer le service de traversier et des enjeux reliés au nouveau site d’embarquement qui serait aménagé sur la rive sud du fleuve.
Peu importe les décisions sur ces points, le maire de Saint-Siméon rappelle le caractère unique et primordial de cette traverse qui aboutit dans sa municipalité.
« C’est le seul traversier interrégional au Québec. C’est un outil essentiel pour l’économie de notre secteur, dans Charlevoix, le Bas-Saguenay et la Côte-Nord où les municipalités sont très dévitalisées », plaide Sylvain Tremblay.
Le maire souligne l’importance d’offrir à la rive nord du Saint-Laurent un meilleur accès à l’est du Québec et au marché des Maritimes, été comme hiver (l’actuel traversier n’est pas en service de janvier à mars).
« Il faut que la Rive-Nord fasse des représentations politiques pour étirer la saisonnalité. Il ne faudrait pas que ça prenne encore 50 ans », termine celui qui travaille ce dossier depuis le début de sa carrière de maire, il y a une quinzaine d’années.
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