Journée de grève : les syndiqués du milieu de la santé ont « le moral bas »

Les membres du Front commun sont en grève depuis ce matin alors qu’il fait très froid. C’est la deuxième séquence de grève et les travailleurs du milieu de la santé ont « le moral bas ». D’autres souhaitent que le gouvernement « s’ouvre les yeux ».

« C’est désolant de devoir se battre de cette façon-là encore pour avoir ce qu’on mérite. On grève aussi pour ceux et celles qui ne peuvent grever. Cela fonctionne en pourcentage et cela dépend du secteur, donc ceux qui travaillent à l’urgence n’ont pas le même pourcentage que ceux du secteur administratif par exemple. On demeure solidaire avec les autres même si on a l’impression que la grève, comme moyen de pression, c’est peut-être passé date. On devrait proposer autre chose », souligne une travailleuse qui souhaite conserver son anonymat.

Les syndiqués du milieu de la santé ont aussi l’impression que leur grève ne fait pas assez mal. « Les policiers ne pouvaient pas faire la grève et ils ont eu une augmentation de 20 %. Pour les profs, il y a un impact vu que les enfants ne vont pas à l’école. Dans notre cas, cela va faire mal, mais à long terme », précise-t-elle.

Quatre autres journées de grève sont prévues du 11 au 14 décembre.

Le Front commun intersyndical regroupe la CSN, la CSQ, l’APTS et la FTQ. Il représente 420 000 travailleurs.