Position contre la tour: « On joue dans la même équipe », dit Couturier

Le maire de La Malbaie assure être « du même avis » que le nouveau gestionnaire du mont Grand-Fonds au sujet de la tour de télécommunication érigée dans Sainte-Mathilde.

« On n’a pas appuyé sa construction (de la tour)  . Or, ce n’est pas à la Ville d’ordonner sa démolition, mais au ministre de l’Industrie, de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie », précise Michel Couturier.

Mardi matin, Christian Mars, président de e-Liberty et  de la Compagnie des Montagnes de ski du Québec, demandait au maire, par communiqué, « de faire respecter le droit et la décision validée par la prise de position du conseil municipal, en demandant le démantèlement de cette tour. Il en va de la crédibilité et de la cohérence de la parole municipale ».

Le maire de La Malbaie précise que durant la consultation publique, la Ville aura l’occasion de donner son avis une seconde fois et le ministère aura probablement un dossier à préparer qui se rendra au bureau du ministre François-Philippe Champagne.

« En matière de télécommunications, c’est le ministre qui a le droit de vie ou de mort sur les tours. On poursuit nos représentations. On joue dans la même équipe », poursuit-il en parlant des résidents et du gestionnaire du mont Grand-Fonds qui n’en veulent pas de cette tour.

Le maire pense que plusieurs croient à tort que la Ville dispose des pouvoirs pour exiger son démantèlement. « C’est le gouvernement fédéral qui décide. La jurisprudence consultée le dit aussi », répète Michel Couturier.

Le maire ne s’est pas prononcé sur l’identification d’un autre site pour installer ladite tour. « On n’est pas des ennemis des tours. Il s’en est installé durant le G7. C’est la façon dont tout cela s’est réalisé qui fait que nous nous opposons. Les règlements et lois sont faits pour être respectés », termine-t-il.