Le jardin expérimental de l’école Forget est en pleine croissance

Le jardin expérimental de l’école Sir-Rodolphe-Forget de Baie-Saint-Paul a été inauguré cet après-midi en compagnie des partenaires du projet CommunoTerre. Plus qu’un simple potager, il connecte les enfants avec leur communauté et cultive leurs apprentissages scolaires par l’expérience agroalimentaire.

Le projet, initié il y a plus d’un an au sein de l’école par la création d’un potager, a bien grandi depuis. « Il permet aux enfants de travailler leurs acquis scolaires de manière concrète, à l’aide d’ateliers maraichers et culinaires. Il développe des habiletés pour les habitudes de vie, qu’elles soient alimentaires, culinaires ou en choix de consommation », résume Marie-Sophie Bertrand, coordonnatrice du projet.

Une trentaine de partenaires y sont maintenant associés, le plus important étant la Ville de Baie-Saint-Paul qui investit 60 000 $ sur cinq ans. La caisse Desjardins du Fleuve et des Montagnes accorde également 5 000 $ pour l’achat de matériel. DSI Charlevoix a également participé pour la première année et sera sollicité de nouveau.

L’association des producteurs maraichers et fruitiers de Charlevoix, plusieurs restaurateurs, le Centre communautaire Pro-Santé et la résidence des Bâtisseurs de Baie-Saint-Paul y sont aussi associés pour soutenir ou participer aux activités. Des semences aux récoltes, de la transformation à la cuisine des aliments, elles sont aussi un prétexte aux échanges sociaux, intergénérationnels et même interculturels, avec par exemple la participation d’une chef cuisinière mexicaine.

La grande nouveauté pour l’année scolaire 2023-2024 est que les apprentissages sont maintenant adaptés à chaque niveau : les groupes du préscolaire abordent les cinq sens et ceux du primaire découvrent les fleurs, les fruits, la conservation, les grains ou encore l’industrie alimentaire dans son ensemble pour les 6^e année.

Chaque groupe d’élèves vivra six ateliers durant l’année, reliés aux matières des sciences et de l’univers social. « C’est un projet intégrateur pour les élèves. Tous les contenus sont réenseignés en classe », précise Marie-Sophie Bertrand, pour qui le projet peut encore évoluer afin de rejoindre davantage la communauté charlevoisienne.