Kariane Bourassa déterminée à aider le Genévrier
rencontre au sommet de la digue entre Bruno Labbé et la députée Kariane Bourassa
La députée de Charlevoix-Côte-de-Beaupré s’est rendue de nouveau au camping le Genévrier qui a « sauvé les meubles » encore hier alors que la rivière des Mares se faisait menaçante.
L’aide promise par les politiciens devant les caméras de télé en mai se fait toujours attendre. Un comité doit réviser la décision du ministère de la Sécurité publique qui a jugé non recevable la demande d’aide en raison du chiffre d’affaires de l’entreprise de la famille Labbé.
« J’attends cette décision (le comité) avant de faire des pressions. J’ai aussi des plans B et C avec le ministère du Tourisme et le ministère de l’Économie et de l’Innovation », a déclaré la députée durant sa visite.
On se souviendra que le 1er mai, les eaux ont causé des dommages estimés à 12 M$ au camping de 400 sites.
« On approche le demi-million de dollars en travaux d’urgence », a lancé Bruno Labbé. « On était patients, mais là, la charge financière pèse. Il faut que ça aboutisse », soutient aussi le porte-parole de la famille.
Son inquiétude est la vitesse à laquelle les choses risquent d’évoluer dans les prochaines semaines. La révision de la demande s’effectuera en août. Je suis un peu inquiet. Ça va prendre un peu de pression politique », a-t-il exposé à la députée. « On n’est pas au bout des ressources », répond Kariane Bourassa consciente elle aussi « que les travaux doivent se faire plus tôt que tard » .
« On a toujours été calme avec la rivière. Mais là, on est un peu plus nerveux lorsque de fortes précipitations sont annoncées. Les prochains ouvrages (sur les berges) devront être adaptés aux nouvelles réalités climatiques », a terminé Bruno Labbé.
La députée Bourassa est aussi revenue sur les inondations du 1er mai en indiquant que sa priorité pour la Ville de Baie-Saint-Paul était la reconstruction de la digue (mur ) qui ceinture la rue Ménard. Une annonce serait d’ailleurs imminente pour ces travaux.
