Rose des Champs s’implante à La Malbaie

Par Jean-Baptiste Levêque 3:00 PM - 13 mai 2023
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Karine Martineau veut faire découvrir les bienfaits de la rose du Québec à travers ses produits. Photo courtoisie

L’entreprise Rose des Champs, qui crée des produits alimentaires et cosmétiques naturels à base de roses, déménage de l’Estrie vers Charlevoix. L’entrepreneure Karine Martineau a choisi de s’établir à La Malbaie, là « où les roses sauvages poussent naturellement depuis des lunes ».

Celle qui a repris l’entreprise de sa mère il y a trois ans « était dans l’urgence de sauver les roses qui étaient malades depuis quelques saisons. Elles flétrissaient et se raréfiaient de plus en plus. Il fallait bouger, changer d’environnement ».

L’entrepreneure a activement cherché un terrain pendant presque un an avant de choisir Charlevoix. Elle a profité de ce renouveau pour « planter des plants tous neufs et vigoureux, sans produits chimiques et qui ont maintenant pris racine et se sont épanouis ».

Le champ de roses de l’entreprise, à La Malbaie. Photo courtoisie

Avec ce nouveau départ, Karine Martineau aspire à faire (re)fleurir l’entreprise fondée il y a presque 20 ans par sa mère, Claire Mercier. « Ma mère est l’instigatrice et la gardienne de Rose des Champs depuis 2004. Elle a mené la première itération du projet en Estrie pendant 15 années florissantes. Elle m’a transmis sa passion pour la rose et la nature en général », explique Mme Martineau.

Alors que sa mère songeait depuis quelques mois à vendre ou fermer boutique, la jeune femme a pris la tête de l’entreprise en 2020 après avoir traversé une période de remise en question professionnelle.

« J’étais déjà d’une certaine façon dans l’industrie du bien-être, mais je ne me sentais vraiment pas sur mon x. Pendant que je ruminais ça, le 13 mars 2020, j’ai fait une fausse couche. Le jour même, tous les Québécois tombaient subitement en confinement. Autant de chocs successifs ont provoqué chez moi une espèce de révélation, un moment de clairvoyance étonnamment calme : ma vie ne faisait pas de sens et je devais impérativement me reconnecter à mon essence, donc à la nature ».

Heureuse de son choix, l’entrepreneure et mère de deux enfants ne manque pas d’inspiration pour développer l’entreprise : un nouveau volet agrotouristique pourrait voir le jour dans une église et un champ de rose, avec panorama 180 degrés sur le fleuve.

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