Quelques manifestants revendiquent la réforme de l’assurance-emploi

Par Lisianne Tremblay 11:30 AM - 1 mai 2023
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Quelques manifestants ont bravé la pluie pour exiger la réforme de l’assurance-emploi.

Une dizaine de Charlevoisiennes et Charlevoisiens ont bravé la pluie et le vent pour manifester devant le bureau de la députée de Beauport—Côte-de-Beaupré—Île d’Orléans—Charlevoix Caroline Desbiens à La Malbaie.

Le Mouvement Action Chômage sera présent jusqu’à 13 h alors que se déroule la journée nationale des travailleurs.

La directrice du MACC Julie Brassard considère que le gouvernement de Justin Trudeau a pris la décision de laisser tomber les entreprises charlevoisiennes et ces travailleurs en refusant de procéder à la réforme de l’assurance-emploi.

Son organisation n’a même plus accès à la ligne directe avec Service Canda. « On ne sait même pas pourquoi Service Canada a pris cette décision. Cela empêche des gens qui sont démunis d’avoir des services parce que ces gens-là ne sont pas capable de les rejoindre au téléphone. Notre service existe pour aider les chômeurs », déplore Mme Brassard.

Elle ignore également pourquoi les démarches pour réaliser la réforme de l’assurance-emploi n’ont jamais commencées. « On ne sait pas ce qu’il se passe. Il a annoncé la réforme. Nous étions sûrs qu’il allait se passer quelque chose. Les travailleurs doivent vivre avec 55 % de leur salaire alors que le coût de la vie augmente. La majorité des gens travaille à temps partiel, ils n’ont pas d’emploi à temps plein. L’assurance-emploi permet de combler le manque à gagner », ajoute la directrice.

La députée Caroline Desbiens s’est montrée à l’écoute et comprend la situation des travailleurs, qui vivent de l’assurance-emploi. Son attaché politique Johanne Dallaire a confirmé qu’elle en parlera cet après-midi à la Chambre des communes.

Dans Charlevoix 30% des emplois sont saisonniers et avec un taux de chômage à 3% c’est plus de 2000 travailleurs qui se retrouvent sans revenu plusieurs mois chaque année.

« C’est un appauvrissement de nos familles et de notre économie », ajoute Mme Brassard.

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