24 avril 2024
Le Québécois originaire de Shefford Elliot Cardin a passé la ligne d’arrivée du 125 km de l’Ultra-Trail Harricana (UTHC) vers 4h du matin, au Mont Grand-Fonds, avec un temps de 14h43min.
Il a été suivi par deux autres Québécois, Jacob Baril-Arnason (16h28) et Gabriel Sansfaçon (16h31).
Elliot Cardin en était à sa 4e participation à l’UTHC125, alors qu’il était arrivé 2e en 2020. Mais cette victoire est loin d’avoir été facile pour l’athlète. « J’ai eu un début de course super chaud, je n’ai vraiment pas eu de bonnes sensations », commente-t-il. « Être autant magané en début de course, ce n’est pas bon signe. Puis finalement je me suis juste accroché. J’ai dû travailler vraiment fort. »
Du côté des femmes, l’Albertaine Priscilla Forgie est arrivée en première position, avec un temps de 17h37, suivie de la Québécoise Mylène Sansoucy (17h54). Priscilla Forgie se sent choyée d’avoir été invitée à l’UTHC : « Je voulais vraiment faire cette course. Elle était très technique, bien plus qu’en Alberta, même si nous avons aussi des montagnes! »
Une autre épreuve importante était celle du 65 km. Elle a été remportée par deux novices dans les catégories homme et femme pour cette distance : les Québécois Samuel Poher (5h59) et Laurence Laplante (7h38). Une preuve que n’importe quel coureur a sa chance dans ce genre de compétition.
Laurence Laplante se dit d’ailleurs très fière d’avoir été 1e sur sa plus longue distance jamais courue, mais aussi parce qu’elle a accouché d’un bébé il y a seulement 8 mois. Elle avait d’ailleurs couru le 42 km l’an passé alors qu’elle était enceinte.
Tous les coureurs n’ont eu que de bons mots sur l’événement et son organisation. Samuel Poher considère que « l’UTHC représente LA communauté de course au Québec ». De son côté, Elliot Cardin reste marqué par les conditions uniques du parcours : « Courir dans la forêt, c’est vraiment malade. C’est ultra beau! »
Le maire de La Malbaie, ville hôte de l’UTHC, est aussi impressionné par l’organisation, avec ses 350 bénévoles. « C’est un événement de calibre international. J’espère les avoir longtemps au Mont Grand-Fonds », dit Michel Couturier. L’événement est donc populaire à l’international, mais aussi localement, puisque sur plus de 3000 participants, 81 venaient de la région de Charlevoix.
