De Montréal à La Malbaie pour savourer la paix… et la poutine

Par Dave Kidd 4:50 AM - 24 août 2022
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Paul Johnston et Sébastien Pilon se plaisent dans leur nouvelle vie au Fairmont. Même Dexter a l’opportunité de passer du temps à l’hôtel.

Le directeur service aux congrès et banquets du Fairmont Le Manoir Richelieu Paul Johnston est épanoui. Il occupe un emploi dans son domaine et dans la chaîne qu’il préfère tout en savourant la paix.


La pandémie l’avait sorti temporairement de la chaîne Fairmont (Accord) pendant plus d’un an. Plus d’événements nulle part au monde à cause de la pandémie, un directeur adjoint aux événements au Reine Élizabeth de Montréal devient superflu.


Il a travaillé pour une autre chaîne pendant un an et ensuite ce fut le grand départ pour La Malbaie. « Le trafic et tout ce qui vient avec le travail à Montréal ne me manquent pas du tout. J’étais à la recherche de l’équilibre entre le travail et ma vie personnelle. Je savoure la paix ici », dit-il.


Le magnétisme du Fairmont Le Manoir Richelieu n’a pas mis de temps à opérer sur lui. « On me donnerait le choix entre tous les hôtels québécois de la chaîne que je choisis le Manoir entre autres pour la richesse de son histoire », continue Paul Johnston.


Avec son conjoint, également un nouvel employé du Fairmont Le Manoir Richelieu, ils se forgent une nouvelle vie qui n’a surtout pas l’air de leur déplaire. « On s’est donné le mandat d’essayer le plus de casse-croûtes », lance Sébastien Pilon qui cumule plus de 15 ans d’expérience en hôtellerie. « On confirme que la poutine est meilleure ici qu’à Montréal, mais on s’ennuie un peu des steamés . On commence à s’habituer aux hot dogs rôtis, ajoute-t-il en riant.


Son arrivée au Manoir Richelieu s’explique également en partie par les contrecoups de la pandémie. Il a été forcé de quitter l’hôtellerie pour un autre. Son ex-employeur lui permettait le télétravail, mais ce n’était pas ce qu’il recherchait. « J’ai contacté l’hôtel et on m’a offert deux postes. J’ai accepté celui de superviseur entretien ménagé. Je suis bien dans les opérations. Je ne regrette pas du tout mon choix », dit-il.


Il indique que les cultures « d’inclusion de la chaîne dans toutes ces facettes » en font un employeur de choix. Sébastien Pilon se décrit aussi comme un homme d’action comme le témoignent les 20 à 30 km qu’il marche quotidiennement. Il n’hésite pas à dire qu’il a trouvé une « seconde famille » auprès de ses collègues de l’établissement. « À ce jour, c’est la plus belle job de ma vie », lance-t-il.


Paul Johnston et Sébastien Pilon ont aussi des projets qu’ils veulent développer dans Charlevoix. « On n’est pas ici juste pour le travail », concluent-ils.

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