La FIQ-SPSCN réclame de l’aide immédiate dans les CHSLD de Charlevoix

Par Dave Kidd 9:46 AM - 22 juillet 2022
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La situation est pire que jamais la nuit dans les CHSLD de Charlevoix. La FIQ-Syndicat des professionnelles en soins de la Capitale-Nationale (FIQ-SPSCN) la dénonce et demande au CIUSSS de trouver des solutions afin que cette « chronique annoncée » se termine.

104 patients pour une infirmière. C’est le ratio qui attend une infirmière qui travaille de nuit en CHLSD. Il n’y a rien d’étonnant d’entendre la présidente de ce syndicat, Caroline Gravel, confirmer que « 300 quarts de travail sont découverts jusqu’au 15 août ».

Elle mentionne que le mur a été frappé et que le volontariat des infirmières, infirmières auxiliaires et inhalothérapeutes « retarde le point de rupture. C’est un lourd fardeau. Des ratios de 1 pour 104, ce n’est pas sécuritaire », poursuit Caroline Gravel.

 « On gère des risques et on éteint des feux », ajoutent un infirmier et une infirmière qui participaient à l’action de visibilité devant le CHSLD de Baie-Saint-Paul. « Le nouveau PDG du CIUSSS est sensible à cette situation », reconnaît Caroline Gravel, mais l’aide se fait toujours attendre.

Au cours de la dernière année, cinq infirmières qui œuvraient en CHSLD ont démissionné. Deux autres sont sur le point de le faire. « Ce sont des choix politiques qui nous ont amenés là. La situation s’aggrave d’une année à l’autre dans Charlevoix. Ça prend du monde pour s’occuper d’une population de plus en plus vieillissante. Il n’existe pas de solution miracle. Pendant ce temps, on gère de la détresse et de l’épuisement », ajoute la présidente. « La pandémie et les vacances ne forment pas une tempête parfaite : c’est l’ouragan parfait », renchérit un infirmier.

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