Ouverture officielle de l’Économusée de la Huilière à Saint-Urbain

Par Emelie Bernier 10:50 AM - 2 juin 2022
Temps de lecture :

Raymonde Tremblay et Carl-Éric Guertin.

Carl-Éric Guertin,  directeur général de la Société du réseau Économusée, et  Raymonde Tremblay, dernière éleveuse d’émeu du Québec et fondatrice du Centre de l’Émeu de Charlevoix, ont lancé officiellement les activités de l’Économusée de la Huilière en ce 2 juin.

Le projet d’économusée fait l’objet de discussion depuis 2015. Il aura donc fallu près de 8 ans avant qu’il se concrétise, au grand bonheur des deux parties. «  La première rencontre avec la Société du réseau des économusées a eu lieu en 2015. Ils m’ont accompagnée tout au long du processus et je suis fière du résultat aujourd’hui », commente Mme Tremblay.

6 ans de recherche et développement ont suivi. Initialement, le projet était de faire de la transformation de la viande d’émeu le cœur du centre d’interprétation, mais au fil des démarches, l’économusée a plutôt été orienté vers la transformation du gras animal en huile.

«Dans tous nos économusées,  on essaie toujours de faire un lien entre l’entreprise et la passé , l’histoire de la région. Le métier  que Raymonde Tremblay pratique est le même que ceux qui transformaient le gras de marsouin en huile en 1750 », ajoute M. Guertin.

 L’affiliation est un gage de qualité dans le milieu touristique, selon lui . « D’abord, ça vient rehausser la qualité de l’attrait touristique. Puis, le réseau est de plus en plus connu au Québec et dans le monde. Les gens qui savent,  qui en ont visité un, vont rechercher ça quand ils se promènent de région en région. C’est également un gage de qualité pour ce qui est des tours opérateurs, des agences de voyage. Mettre en brochure un membre du réseau des économusées est un gage de qualité », indique M. Guertin.

Tout a été pensé pour accueillir les groupes de visiteurs.

« J’ai vraiment conçu le projet pour accueillir des groupes à la ferme, un autobus d’une cinquantaine de personnes. Ça a amené une bonification de ce côté », indique Mme Tremblay qui ne tarit pas d’éloges envers l’accompagnement offert par le réseau.

Carl-Éric Guertin insiste pour sa part sur les qualités entrepreneuriale de la fondatrice. « J’en ai vu des artisans, on en rencontre souvent et pour moi, Raymonde est une femme d’affaires exceptionnelle. Tout le monde est parti de zéro, mais être là après 25 ans et avoir autant de vie, c’est fantastique », lance-t-il.

Un audio guide sera également mis à la disposition des visiteurs.

Le coût du projet s’élève à 1, 4 M$.

Partager cet article