Fenêtre ouverte en classe: «les enseignants font preuve de jugement»

Par Karine Dufour-Cauchon 11:00 AM - 31 janvier 2022
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L’école Marguerite d’Youville de La Malbaie

Ouvrir les fenêtres des classes en période hivernale «n’est pas une bonne idée», reconnaissent les membres du Syndicat de l’Enseignement de Charlevoix.

Des parents ayant contacté le journal ont avancé « qu’il faisait froid » dans la classe de leur enfant. L’inconfort serait dû à la consigne d’aération des classes. Les enseignants doivent ouvrir des fenêtres pour assurer une circulation d’air et ainsi, réduire les chances de propagation de COVID-19.

Monique Brassard, présidente du syndicat régional affilié à la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ), défend que «la consigne n’a pas de bon sens». Elle nuance par contre en soutenant que la consigne d’aération est une directive du centre de services scolaire.

«La question est de savoir pourquoi depuis l’an dernier, qu’avec la pandémie, on demande d’organiser de la ventilation convenable.  Ça prend des purificateurs d’air, des échangeurs d’airs, dans les écoles qui n’ont pas de système de ventilation mécanique », déclare-t-elle.

En attendant ces équipements, les enseignants usent de jugement, ajoute la présidente. «La consigne est d’ouvrir les fenêtres, le plus possible quand il n’y a pas d’élèves présents dans la classe», indique-t-elle.

Mme Brassard «en profite pour dire aux parents que la meilleure solution pour régler un problème, c’est d’en parler directement aux personnes concernées, c’est-à-dire les enseignants et la direction».

Rappelons que des détecteurs de CO2 ont été installés dans des classes de la région. Plus de détails ici

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