Le Centre de prévention du suicide veut plus d’argent

Par Karine Dufour-Cauchon 5:00 AM - 20 janvier 2022
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Le nouveau logo souhaite réitérer les trois champs d’actions de l’organisme, tout soulignant les 30 ans du CPS. Archives 2019

Le Centre de prévention du suicide de Charlevoix réclame un meilleur financement de la part de Québec.

Cette demande s’inscrit dans un mouvement provincial visant une reconnaissance de la part du ministère de la Santé et des Services sociaux et les fonds qui viendraient avec.

Le CPS de Charlevoix et les autres membres du Regroupement des centres de prévention du suicide du Québec pensent que la solution passe par l’accès des CPS au Programme de soutien aux organismes communautaires

En permettant aux CPS d’avoir accès à des fonds supplémentaires , le développement serait possible, indique l’agente de prévention et communication du CPS de Charlevoix Christine Saint-Pierre. 

Même si le financement au fonctionnement est suffisant, plus d’argent aiderait  à confirmer un poste temps plein à long terme pour une quatrième intervenante. De plus, le projet d’intervention «volet jeunesse» tarde à se concrétiser, faute de moyens financiers.

« Pour répondre favorablement à notre demande, le ministère de la Santé et des Services sociaux n’auraient qu’à ajouter [les lignes téléphoniques ou les services de prévention du suicide] aux autres catégories d’organismes  existantes.  Comme la catégorie existe déjà dans un document de référence gouvernemental, on ne demande pas de nouveauté majeure ou de grande révolution », ajoute-t-elle.

Finalement, la direction indique que la demande est stable en nombre d’interventions. Par contre, le niveau de détresse, lui, est toujours grandissant chez les personnes utilisant les services du CPS de Charlevoix. 

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