La STQ souhaite prolonger la saison pour le traversier de Saint-Siméon/Rivière-du-loup

La Société des traversiers du Québec rencontrera le conseil municipal de Saint-Siméon dans les prochaines semaines. Le prolongement de la saison de la traverse de Rivière-du-Loup/Saint-Siméon fait partie des objectifs.

La traverse n’est pas en service de janvier à la mi-avril. Son prolongement fait d’ailleurs partie des différents éléments contenus dans l’étude d’opportunités, qui sera dévoilée au printemps 2023, confirme le porte-parole de la STQ Bruno Verreault.

D’autre part, le président-directeur général de la STQ, Stéphane Lafaut, a rencontré le 11 janvier le nouveau maire de Rivière-du-Loup, Mario Bastille et la nouvelle mairesse de Cacouna, Suzanne Rhéaume, afin d’établir un premier contact officiel avec eux.

Possible déménagement

Rappelons que l’étude d’opportunité ouvre la porte à un déménagement de la traverse à Cacouna. Au départ, la STQ souhaitait intégrer le Saaremaa I, à la traverse actuelle. Après avoir effectué des tests et des relevés bathymétriques, elle a constaté un niveau très faible de profondeur d’eau au port de Rivière-du-Loup et surtout un ensablement très rapide dès la fin des périodes de dragage. 

Une pétition pour le maintien du service à Rivière-du-Loup a été signé par 1 529 personnes. Dans le libellé, on rappelle que ce service permet de proposer un axe de transport entre le Bas-Saint-Laurent et les régions de Charlevoix, de la Côte-Nord et du Saguenay-Lac-Saint-Jean, en ligne droite avec les provinces maritimes.

La STQ indique dans son communiqué que les élus ont pu en apprendre davantage sur les prochaines étapes concernant le projet de lien fluvial entre le Bas-Saint-Laurent et Charlevoix. La Société québécoise des infrastructures (SQI) agira à titre de gestionnaire de projet.

Le projet de 50 M$ est assujetti à la Directive sur la gestion des projets majeurs d’infrastructure publique. Des travaux seraient nécessaires selon l’option choisie au port de Cacouna ou à celui de Rivière-du-Loup. Les intervenants locaux pourront d’ailleurs documenter leurs besoins dans l’élaboration du dossier d’opportunité. Le but de la STQ est d’assurer la pérennité du service.

Précisons en terminant que 50 000 véhicules et 140 000 passagers transitent annuellement à bord du NM Trans St-Laurent.