Un «défi Tiktok» et une vague de vandalisme inquiètent le Centre de services scolaire de Charlevoix

Par Karine Dufour-Cauchon 2:15 PM - 3 novembre 2021
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L’école secondaire du Plateau, qui abrite des bureaux du Centre de services scolaire de Charlevoix. Photo archives

Le Centre de services scolaire de Charlevoix (CSSDC) demande aux parents de sensibiliser leurs jeunes à un récent défi de la plateforme «Tik tok».

Du nom de «destroy my school» ou «détruire mon école», cette tendance vise à se filmer sur la plateforme et publier avec les autres utilisateurs des actes de vandalisme. Le CSSDC soutient que des bris ont été constatés au sein de certains de ses établissements.

Selon nos informations, trois plaintes en lien avec ces événements rapportés ont été déposées à la Sûreté du Québec, centre de services de Charlevoix-Est. Ces dernières concernent aussi les équipements de la Ville de La Malbaie en proximité de l’École secondaire du Plateau, soit le skate park municipal.

Toujours selon nos informations, des actes de vandalisme ont aussi été rapportés au Centre Éducatif Saint-Aubin à Baie-Saint-Paul.  

 «Le CSSDC prend la situation au sérieux et réitère qu’aucun acte de vandalisme ou de violence n’est toléré dans nos établissements. Les conséquences de ces gestes répréhensibles sont sévères : contravention au code de vie de l’école pouvant mener à une suspension ou à une expulsion, remboursement des coûts du matériel vandalisé, dénonciation aux autorités policières, accusation de méfait, judiciarisation¸», fait valoir Martine Vallée, directrice générale dans un avis aux parents publié mercredi.

L’organisation donne quelques pistes pour aider les parents à ouvrir la discussion avec leur enfant utilisant le réseau social.

«Abordez la question des défis Tik Tok avec votre jeune; faites référence à certains dont vous avez entendu parler (Destroy my school, Devious Licks). Précisez que si certains défis sont amusants ou utiles, d’autres peuvent être blessants, dangereux ou destructeurs. Discutez des conséquences possibles. Posez les questions suivantes : est-ce que quelqu’un risque d’être blessé ? Peut-il en résulter une sanction disciplinaire à l’école ou une dénonciation aux policiers ? Qui va rembourser les frais réclamés par l’école ?», soutient la missive envoyée aux parents.

La lettre invite finalement les parents à inciter leurs jeunes à dénoncer de tels événements s’ils sont témoins de vandalisme.

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