Résidences de tourisme: les propriétaires ont soulevé plusieurs interrogations

Plusieurs questions ont été soulevées lors de la soirée de consultation concernant les règlements qui ont pour objectif d’encadrer davantage les résidences de tourisme à Petite-Rivière-Saint-François.

Le projet de règlement numéro 658 modifiant le règlement sur les permis et certificats numéro 585 a pour objet de régir la mise en place d’un certificat d’occupation annuel pour l’usage Résidence de tourisme sur le territoire de Petite-Rivière-Saint-François. Dans sa nouvelle mouture, les propriétaires de résidence pourraient se faire révoquer un certificat pour un an s’ils reçoivent trois constats d’infraction, qui sont émis par l’agence de surveillance.

« Notre objectif par ce règlement est de responsabiliser les propriétaires envers leurs locataires, soutient le maire Gérald Maltais. Ils peuvent l’ajouter dans leur contrat de location qu’il peut y avoir des conséquences. »

Plusieurs propriétaires considèrent que le constat d’infraction devrait plutôt être refilé aux locataires et ce, sur le champ, puisque ce sont eux qui font du bruit.

Des résidents permanents se sont aussi exprimés durant la consultation qui a réuni près de 200 personnes. « Nous avons enfin une vraie possibilité que ça change pour nous, a noté un citoyen. Nous voulons juste la paix à laquelle nous avons droit. Il faut responsabiliser les locataires et le client doit être imputable de son comportement. »

Les propriétaires de résidences de tourisme auront aussi des règles strictes à respecter concernant leur fosse septique et leur champ d’épuration. Selon certains, la municipalité demande les mêmes documents qu’ils fournissent déjà à la Corporation de l’industrie touristique du Québec (CITQ). Ils ont aussi dénoncé le fait que ces exigences ne soient pas imposées à toutes les résidences de la municipalité.

Trois autres projets de règlements ont été présentés. Le maire Maltais a indiqué qu’il prendra en compte les commentaires et les difficultés soulevées par les citoyens.