Espace Hubert Reeves : François Tremblay veut le financement et les plans pour 2021

Par Karine Dufour-Cauchon 11:30 AM - 11 novembre 2020
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Ce n’est qu’une question de temps (et d’argent) avant que l’Espace Hubert Reeves voit le jour à Pointe-au-Pic. François Tremblay, ancien directeur général du Casino de Charlevoix et nouveau leader du projet, n’attendra pas 11 autres années pour passer du rêve à la réalité.

En février, François Tremblay a pris les rênes de la  présidence du conseil  d’administration de l’Observatoire de la géosphère de Charlevoix.  Avec de nouveaux visages, il a joint la table de bénévoles pour repenser le projet  du Pavillon Hubert Reeves, aujourd’hui présenté sous l’appellation d’Espace Hubert Reeves.  En 2020, on retourne sur la planche à dessin pour définir une fois pour toutes l’offre muséale qui doit voir le jour. Les gens se pencheront sur le contenu «plutôt que sur le contenant».

«Quand j’ai pris le mandat, j’ai dit très clairement qu’il faut que cela arrête d’être un projet et que cela devienne une réalité. En 2020-2021, on va accoucher d’un projet qui aura connu une longue période de gestation. On est dans une étape charnière. Dans les 12 prochains mois, on doit avoir complété le financement et les plans», annonce M. Tremblay.

« Une bâtisse de 15 millions $ » ?

En 2019, des élus avaient prié les concepteurs du  projet de retourner faire leurs devoirs. On reprochait à leur vision de n’être pas assez viable face aux  partenaires financiers, en nombre insuffisant à  l’époque.

Aujourd’hui, ils partent avec une enveloppe de 96_000_$ pour élaborer les derniers détails sur l’expérience muséale de l’Espace Hubert Reeves. On maintient qu’un bâtiment neuf doit être construit. Son prix, auparavant évalué à  15 millions $, n’est toutefois plus d’actualité. La présente planification déterminera le coût des ambitions du  comité de l’Observatoire de la géosphère. Ils ne font  pas table rase sur les travaux de conception qui ont  été effectués en 2017 et 2019.

«Il faut s’assurer d’être à la hauteur de la réputation du parrain, Hubert Reeves. Les installations devront être à la fine pointe de la technologie et érigées selon les normes les plus strictes de développement durable. On doit être cohérent avec notre  mission_», insiste le nouveau président.

Le comité s’est donné jusqu’en mars pour cette phase de planification. Il sera ensuite temps de passer à la dernière étape, soit celle  qui mènera à la première pelletée de terre. Trois mois seront nécessaires, selon M. Tremblay, pour finaliser le travail à faire. «Ensuite, on pourra aller en recherche de financement du projet, tant dans le volet public et privé», ajoute-t-il.

Le comité vise toujours à recueillir 20% du coût   total du projet auprès de partenaires privés.  «La période particulière que nous traversons fait en  sorte que le gouvernement veut appuyer des projets structurants. De notre côté,  il faut voir la capacité  du milieu à participer au financement. On sait que nos MRC ne sont pas parmi les plus nanties du Québec», indique M. Tremblay.

Rappelons que le projet de l’Espace Hubert Reeves  se veut un musée interactif sur les sciences de l’environnement, l’astronomie et  la géologie. Il serait équipé d’équipements multimédias et aurait «un potentiel  international», selon ses  promoteurs

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