Projet de loi 40 : le syndicat des employés du personnel de soutien s’y oppose

Par Lisianne Tremblay 12:06 PM - 27 janvier 2020
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Le projet de loi 40 inquiète le syndicat des employés du personnel de soutien de la Commission scolaire.

Après la Commission scolaire et la présidente du syndicat de l’enseignement de Charlevoix, Monique Brassard, c’est maintenant au tour du Syndicat des employés du personnel de soutien, affilié à la CSN, de s’exprimer contre le projet de loi no 40 .

Ce dernier prévoit la transformations des commissions scolaires en centres de services. Ce qui aura pour conséquence de mettre fin à une instance démocratique régionale, avance le syndicat.

« Le projet de loi no 40 ne fait pas qu’abolir les commissions scolaires ainsi que les conseils des commissaires, il a des impacts sur plusieurs aspects du système scolaire. Par exemple, les centres de services n’auront plus à promouvoir et valoriser l’éducation publique dans notre société. Présentement, la Commission scolaire de Charlevoix fait campagne dans la région sur le thème “Notre réussite collective” pour encourager la diplomation et la qualification des jeunes avant l’âge de 20 ans. Si la promotion revient aux écoles, on peut se demander quel genre d’impact ça aura », lance Stéphanie Richer, présidente du Syndicat des employés du personnel de soutien de la Commission scolaire de Charlevoix (CSN).

Les décisions prises à Québec, au ministère de l’Éducation, n’auront donc plus de contrepoids régional significatif, selon le syndicat.

De plus, le projet de loi prévoit que le ministre de l’Éducation peut imposer des regroupements de services avec d’autres organisations ou entre les différents centres de services scolaires.

« C’est sûr que la fusion des services aura un impact sur le nombre d’emplois dans notre région ainsi que sur la proximité des services offerts à la population. On se demande même si la concentration des services pourrait aller jusqu’à la fusion de notre futur centre de services avec un autre », se questionne Mme Richer.

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