Le transport collectif inter-MRC en fonction dès cet été

Par Gilles Fiset 7:00 AM - 8 janvier 2020
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Photo prise sur le site de l’école Florence Fourcaudot

Le projet de transport collectif inter-MRC à heures fixes et à cout modique pourrait être en fonction cet été ou, au plus tard, en janvier 2021. « Il nous reste à faire la demande d’aide financière et dès que l’on pourra soumettre une demande, on procèdera. Normalement, les sommes devraient être allouées parce que c’est le cas partout au Québec », explique la directrice générale de la Corporation de mobilité collective de Charlevoix, Nancy Tremblay.

Deux autobus effectueront des trajets trois fois par jour, le matin, le midi et le soir, sur les deux routes principales traversant la région, la 138 et la 362. Ils partiront des deux points les plus éloignés de chacune des MRC de la région et se dirigeront vers l’autre MRC. Il sera donc possible de circuler d’Est en Ouest, ou vice et versa.

Il sera possible de monter à bord des autobus à des arrêts et des heures bien précises, comme c’est le cas dans les grandes agglomérations. « Les gens devront se déplacer à un arrêt, comme dans n’importe quel centre urbain, et si l’autobus est supposé passer à 7 h 58 par exemple à cet endroit, les gens qui veulent monter à bord doivent être là pour 7 h 58 », précise Mme Tremblay.

Pour les résidents des municipalités trop éloignées des arrêts prédéterminés, un service de rabattement sera mis à leur disposition. « Si les gens veulent avoir du service à Notre-Dame-des-Monts par exemple pour se rendre à Baie-Saint-Paul, je vais aller les chercher avec un autre véhicule à Notre-Dame-des-Monts, sur réservation, et je vais les amener sur l’axe de la 138 pour qu’ils puissent prendre l’autobus qui monte vers Baie-Saint-Paul », explique Nancy Tremblay. « Le but est d’avoir deux boucles principales sur les axes rapides et d’avoir aussi un service de rabattement vers ces lignes principales et conserver le service intramunicipal qui va toujours être pertinent », ajoute Mme Tremblay.

Le cout

« Actuellement, les hypothèses de travail sont basées sur le modèle coutant actuel, celui du service express bus qui fonctionne avec Intercar à 5,25 $ du transport par usager pour le grand circuit inter-MRC », dévoile Nancy Tremblay. « Il se peut qu’il y ait des modifications, mais la différence ne sera pas énorme parce que l’on veut que le service soit attractif et que les gens l’utilisent », poursuit-elle.

Pour la directrice générale, le service permettra d’offrir une alternative à l’achat d’une voiture, mais surtout d’un second véhicule que ce soit pour le travail, les études ou toute autre utilisation. « C’est quelque chose d’intéressant écologiquement, mais aussi économiquement quand on sait que statistiquement, une voiture peut couter entre 10 000 $ et 15 000 $ par année », énonce-t-elle.

Financement

Le gouvernement fournira une aide financière pour les deux tiers des couts et le milieu fournit le troisième tiers. Les MRC devront fournir une partie du montant et la balance sera perçue à même les usagers.

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