Coralie et Corinne se préparent pour les Championnats du monde de cheerleading

Deux mordues de cheerleading de la région, Coralie Gaudreault et Corinne Gagnon, font partie de l’équipe élite de Phœnix cheerlaeding à Québec et si tout se passe comme prévu, elles se mesureront aux meilleurs lors des Championnats du monde à Walt-Disney World en Floride au mois d’avril.

«C’est un rêve pour les pratiquantes de se rendre à ce niveau. C’est la concrétisation d’une année de durs efforts», affirme le codirecteur de Phœnix cheerleading, Félix Gagnon.

Les deux étudiantes de quatrième et cinquième secondaire, l’une de Clermont et l’autre de Saint-Aimé-des-Lacs, doivent en effet se rendre à Québec trois fois par semaine pour s’entraîner avec le Phœnix, cela en plus des périodes de pratique des Rafales cheerleading, la formation interscolaire de l’École secondaire du Plateau à laquelle les deux jeunes athlètes appartiennent aussi.

Toute une compétition

Le championnat dure 5 jours et plus de 800 équipes seront aux prises pour remporter les plus grands honneurs de ce sport.

Les deux jeunes Charlevoisiennes qui pratiquent leur discipline depuis leurs entrées au secondaire et même plus ont fait la connaissance de Félix Gagnon par le biais de leur participation à l’option cheerleading de leur école.

«Comme j’aide à faire les chorégraphies pour les Rafales et aussi pour l’équipe civile de Charlevoix, Eris cheerleading, des liens se sont créés», précise M. Gagnon.

Coralie et Corinne ont été sélectionnées pour faire partie de l’équipe du Phœnix suite à des auditions qui se sont tenues durant l’été. Même si peu d’athlètes viennent d’aussi loin que Charlevoix dans la troupe élite de Québec, le cas n’est pas exceptionnel.

«On en a quelques-unes qui viennent de loin, Trois-Rivières par exemple», révèle Félix Gagnon.

Incertitudes

L’affaire n’est pas encore dans le sac cependant, car ne participe pas aux Championnats du monde qui veut. Il faut être invité suite à de belles performances en compétition. Mais M. Gagnon est confiant.
«C’est certain que l’on n’a pas encore eu d’invitation parce que notre saison de compétition commence en février, mais depuis 2014, on est invité chaque année», confie-t-il.