Les médecins de La Malbaie veulent être consultés sur l’avenir de leur hôpital
Le docteur Tristan Laplante Paquin avec à ses côtés ses collègues Dre Myriam Landry et Dre Karina Rollin.
Les médecins de l’Hôpital de La Malbaie font front commun sur l’avenir de leur hôpital. Ils se sont unis publiquement pour lancer un message : ils veulent une place sur la table des négociations de l’agrandissement de l’hôpital de La Malbaie.
En point de presse à l’Hôtel de ville de La Malbaie, près de 20 médecins ont uni leur voix pour proposer six pistes d’actions concrètes pour maintenir, voire améliorer, les services de l’institution de santé.
On exige d’abord un service d’obstétrique complet et sécuritaire. « Le rétablissement des échographies obstétricales est primordial pour la sécurité des femmes de Charlevoix et des alentours », a soutenu le Dr Tristan Laplante Paquin.
Ensuite, on veut que le service d’urgence atteigne les plus hauts standards pour l’hôpital de La Malbaie, qui demeure le point de service le plus achalandé dans Charlevoix. « Une équipe complète devrait être une priorité pour assurer une stabilité au sein du service. On doit commencer à penser aux nombreux départs pour la retraite prévisibles dans les quatre années à venir », a expliqué ensuite le médecin.
Le regroupement demande également de fournir une équipe d’hospitalisation constante et multidisciplinaire en plus d’une équipe de spécialistes sur place. Ce besoin devient grandissant, proportionnellement avec le vieillissement de la population.
« On doit avoir deux radiologistes installés dans la région. L’imagerie par résonance magnétique (IRM) est désormais un outil incontournable et essentiel dans la pratique quotidienne. En 2019, ce n’est pas une dépense, mais un investissement », soutient ensuite le médecin en guise de cinquième demande.
Finalement, les professionnels de la santé exigent des statistiques justes pour refléter la réalité de leur milieu de travail pour aider aux futures décisions.
Malgré tous ces aspects à améliorer, le regroupement médical soutient que la population est en sécurité. « La population de Charlevoix et des alentours est tout de même desservie. Il n’y a pas de craintes à avoir à ce niveau-là. Nous voulons cependant être entendus. Les dialogues sont bons avec le Centre Intégré universitaire de santé et de service sociaux (CIUSSS) de la Capitale-Nationale. On a identifié des points à améliorer. On veut qu’ils soient pris en considération dans la rénovation de l’Hôpital », a clarifié M. Laplante Paquin en conclusion.
