Brillance et Melrose : une nouvelle entreprise de Marie-Pier Chouinard

Par Gilles Fiset 6:19 AM - 29 Décembre 2018
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Marie-Pier en train de patiner sur sa surface de glace synthétique à côté de son kiosque de vente de bijoux lors du dernier Marché de Noël.

Après avoir fait le tour du monde grâce à ses talents de patineuse artistique et lancé sa boutique de vêtements en ligne, Marie-Pier Chouinard veut se consacrer à son nouveau projet d’entreprise : Brillance et Melrose.
La boutique en ligne de vêtements Demande générale a pris sa vitesse de croisière et Marie-Pier, dessinatrice de mode, n’a plus qu’à créer des modèles de temps à autre pour agrémenter la collection. Désormais, la patineuse professionnelle de carrière se consacre à Brillance et Melrose, une entreprise fondée sur son amour du patinage artistique qui se divise en deux domaines : des spectacles multimédias et une ligne de bijoux ayant tous les deux pour thème le patinage artistique.
Les spectacles se font un peu partout au Québec et au Canada. « Une entreprise spécialisée s’occupe du côté multimédia avec le son et la lumière et moi je m’occupe du côté patinage », affirme Marie-Pier Chouinard sans donner plus de détails, car les dernières ententes ne sont pas encore réglées.
Des bijoux de luxe
Grâce à des contacts créés en Malaisie à la suite d’un contrat de patinage artistique de sept mois sur un bateau de croisière, Marie-Pier a lancé il y a quelques mois sa ligne de bijou inspiré du patinage artistique. Déjà la demande est forte et une vingtaine de modèles sont distribués à Québec, Montréal et même jusqu’au Japon.
Tellement qu’une seconde ligne de bijoux, inspirés des premiers, mais fabriqués en argent et en or, sera commercialisée sous peu. « Les bijoux que l’on vend actuellement sont de bonne qualité avec de la vraie fourrure et des pierres semi-précieuses, mais on veut développer une ligne vraiment haut de gamme, parce que l’on a eu des demandes », explique Marie-Pier.
Pour tout coordonner, la femme d’affaires aura un bureau à Montréal « où je serai plus près des marchés potentiels » et un autre à Clermont, où elle y fera son entreposage et préparera ses envois.
Habituée de jongler avec des horaires chargés, la patineuse de fantaisie continuera quand même de remplir de petits contrats de patinage à l’occasion, question de ne pas trop s’éloigner trop rapidement de sa première et principale vocation. Plus question cependant de partir encore six mois ou plus par année. « On ne fait le tour de monde qu’une fois et j’aime mieux aller remplacer pendant un mois une patineuse qui s’est blessée que de partir durant une longue période et risquer de me blesser moi-même », a-t-elle révélé.
 
 
 
 

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