La mobilisation se poursuit

1 février 2013
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La mobilisation se poursuit pour la manifestation du lundi 4 février. Après la Gaspésie, ce sera au tour de la Côte-Nord et de Charlevoix de sortir dans la rue simultanément « afin de sensibiliser le gouvernement à la réalité de l’économie sur le territoire ».

Dans un communiqué conjoint envoyé aux médias, les Mouvement action chômage de Charlevoix et de la Côte-Nord sollicitent la participation de la population. « Tous ensemble ! Travailleurs saisonniers, employeurs, mamans, grands-pères, jeunes, retraités ! Prouvons à Stephen Harper qu’il n’a pas gagné », invitent-ils.

À La Malbaie, les manifestants sont attendus à 10 h devant les locaux de Service Canada (rue Saint-Étienne). Un site internet a également été mis en ligne (www.4fevrier.com).

Des représentants de la députée de Charlevoix-Côte-de-Beaupré, Pauline Marois, ainsi que du député fédéral du NPD, Jonathan Tremblay, devraient être du rassemblement. Dans le cas de M. Tremblay, le député sera du côté du rassemblement de Forestville lundi matin. 

Des gestes concrets

Les intervenants liés au dossier de l’assurance emploi sont affamés de gestes concrets et d’un réel changement positif pour les prestataires.

Au sortir de sa rencontre de 15 minutes « cordiale » avec M. Mulclair la semaine dernière, la directrice du Mouvement action chômage de Charlevoix, Dany Harvey, se disait sur sa faim. « Le NPD est l’opposition officielle à Ottawa. Il est logique qu’ils nous offrent leur soutien. On s’attend donc à ce qu’ils se tiennent debout et nous soutiennent, ce qu’ils font actuellement. »

Le MAC est toutefois affamé de mesures concrètes dans cette longue lutte de l’assurance emploi. « L’assurance emploi d’aujourd’hui ne répond plus aux besoins actuels. Nous sommes en 2013. Le programme est désuet et désadapté. Nous sommes aux antipodes de ce qui se passe sur le terrain », rappelle Mme Harvey.

Le MAC et le maire de Saint-Siméon, Sylvain Tremblay, ont demandé au NPD de défendre les chômeurs lors de la reprise des travaux à la Chambre des communes et d’en faire leur priorité. « Je leur ai aussi demandé de nous sortir les chiffres sur l’état de la situation, par municipalité, afin de comparer et d’argumenter contre les Conservateurs », précise le maire Tremblay qui déplore que « lorsque nous pourrons mesurer l’impact de ces mesures sur nos régions, il sera trop tard : nos gens seront partis. »

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