Pas d’avancement sans investissement au Musée d’art contemporain de Baie-SAint-Paul

Par Emelie Bernier 30 janvier 2013
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Le bilan financier de l’institution culturelle de Baie-Saint-Paul est bon, au terme de l’année 2012, alors qu’on compte un surplus d’environ 20 000 $. Cependant, le directeur général Jacques Saint-Gelais-Tremblay croit que le statu quo ne saurait être toléré.

 

«On travaille serré et on a un bon bilan.  Cependant, si on veut que le Musée joue son rôle, il faut l’alimenter. On ne pourra pas indéfiniment restreindre les dépenses. Il faut se donner les outils de nos ambitions et on ne les a pas », déplore le directeur général. Le Musée, qui caresse un projet d’agrandissement,  reçoit selon ses calculs 30 000 $ de moins que les institutions du même gabarit ailleurs au Québec.

 

«C’est une injustice. On considère que Baie-Saint-Paul et la population mettent déjà beaucoup d’argent dans la culture. On ne veut pas exiger davantage de ce côté.  On a donc fait des représentations depuis quatre ans et cette année, on va encore plus loin pour que le ministère de la Culture et des Communications trouve une façon de nous aider davantage. On reçoit les mêmes argents depuis 10 ans », de dire un Jacques Saint-Gelais-Tremblay outré. La vente d’œuvres offertes par des mécènes a cependant permis de créer un fonds de roulement et de terminer l’année avec le surplus annoncé. 

 

La collection du Musée s’est enrichie de 960 000 $ cette année. De «gros projets de donation sont sur la table », selon le directeur général. À l’heure actuelle, les œuvres de la collection du Musée sont évaluées à 2 787 032 $. « Ça vaut plus que ça, car notre collection d’œuvres d’art populaire et les œuvres léguées suite au symposium ne font pas partie du calcul », explique le directeur.  

 

En ce qui a trait à l’achalandage, 14 000 visiteurs ont admiré l’exposition  La Collection Loto-Québec s’expose, tandis que 18 000 ont franchi les portes du symposium.

« On a participé à la création du regroupement des événements. C’est important, car on pense qu’il faut collaborer à un positionnement des événements de Charlevoix et le Symposium y participe. Il faut trouver des solutions de financement pour y parvenir », de dire Jacques Saint-Gelais-Tremblay, concluant ainsi le bilan 2012 du musée.

 

 

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