Les résidants et les estivants du secteur de Port-au-Persil, à Saint-Siméon, se souviendront longtemps des festivités entourant le 200e anniversaire de ce magnifique havre de paix érigé en bordure du fleuve Saint-Laurent.
Les activités ont pris forme, vendredi dernier en soirée, avec l’arrivée de Samuel de Champlain qui a été accueilli sur le quai par Neil McLaren, premier résidant à s’y établir en 1812, et par le maire Sylvain Tremblay en compagnie d’un bon nombre de concitoyens qui n’ont rien voulu rater de l’événement malgré une averse de pluie abondante au même moment.
Un spectacle pyrotechnique de courte durée mais d’une grande qualité a ensuite illuminé le ciel au-dessus du hameau pour souligner ses deux siècles d’existence.
La fête s’est poursuivie le lendemain samedi pendant toute la journée et durant toute la soirée :
«Les gens ont particulièrement apprécié le Parcours d’Alma qui consistait à une visite guidée de toutes les résidences de l’endroit et leur histoire», a résumé le maire Tremblay, visiblement heureux du bon déroulement de l’événement.
On a également profité de la circonstance pour dévoiler une plaque murale portant sur le hameau et qui a été réalisée par les élèves de l’école primaire Marie-Victorin.
L’œuvre raconte la beauté de Port-au-Persil, éclairé par un soleil qui brille de tous ses éclats :
«La Société de développement économique durable de Saint-Siméon a soutenu la réalisation de ce projet, question de regarder vers l’avenir et de penser à l’héritage que nous lèguerons à ces enfants», d’ajouter le maire Tremblay.
Le secteur a également hérité d’un magnifique banc en pin blanc qui a été installé au pôle de découverte du Parc Marin, gracieuseté de la Coopérative forestière de Charlevoix et de son directeur Gilles Harvey qui agit également en qualité de conseiller municipal :
« Le banc est intéressant parce qu’il permet à l’usager d’admirer en toute quiétude le panorama qui s’offre à son regard et de s’adonner à la méditation, s’il le souhaite», a-t-il laissé échapper, en tirant une puff sur sa pipe.
La journée de samedi s’est terminée par un souper champêtre sous un grand chapiteau et d’une veillée toute en musique sur la grève au son de musiciens.
Les célébrations ont été clôturées par une messe dans la magnifique chapelle, suivie du dévoilement de la fameuse plaque murale des élèves de l’école primaire, une idée d’Hélène Garon de la Poterie de Port-au-Persil qui avait demandé aux jeunes de traduire leur perception du milieu, sous forme de petites céramiques colorées.
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