Les libéraux y croient

13 août 2012
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La candidate libérale dans Charlevoix-Côte-de-Beaupré, Claire Rédmillard, à rencontré une trentaine de partisans samedi dernier à La Malbaie, les invitant à « se relever les manches et à y croire ».

Pour ce 11e jour de campagne, Mme Rémillard a fait un saut au bureau de circonscription de

la rue Sainte-Catherine

, y rencontrant des libéraux optimistes. « Il faut être déterminé, garder le cap et dire les vrais choses » a-t-elle lancé à ses troupes. « C’est une campagne difficile, mais il y a un petit qui vent tourne. »

Avec la refonte de la carte électorale, les libéraux estime l’écart à combler à 581 voix. Un écart possible à rattraper, croient les organisateurs charlevoisiens, misant notamment sur les votes de la Côte-de-Beaupré et de l’île d’Orléans, ancien bastion du libéral Raymond Bernier avant le redécoupage électorale.

Assurance emploi

Lors de son passage à La Malbaie, Mme Rémillard a répliqué à la promesse de Pauline Marois fait plus tôt la semaine dernière de rapatrier l’Assurance emploi. « Savez-vous combien ça coûte rapatrier l’Assurance emploi? Ça coût 500 millions $ rapatrier ces pouvoirs. Elle (Pauline Marois) est venue ici parler d’assurance emploi au lieu de remettre les gens au travail. »

Selon Mme Rémillard, « il y a plein d’organismes déjà en place qui peuvent aider. Il y a de la formation à faire, une culture d’éducation et comment les cégeps travaillent à faire des travailleurs. Il faut s’asseoir ensemble et trouver des solutions. »

« Pas de bonbons »

Dénonçant la « campagne de sallissage incroyable » contre son parti, Mme Rémillard soutient que « l’histoire va retenir de M. (Jean) Charest son courage de mettre sur pieds la commission d’enquête ».

En entrevue, Mme Rémillard a répété que Charlevoix avait besoin d’un député présent, rappelant sa connaissance des rouages et des mécanismes ministériels. Elle a cependant averti qu’elle « ne ferait pas campagne avec des bonbons. Ils le font au national et les gens connaissent le contenu du programme. Je n’ai pas de solution toutes faites pour la région, j’écoute le milieu et c’est ensemble que nous les trouverons (les solutions). (…) Il faut assurer les suivis de ces dossiers et les pousser dans les différents ministères, ce que je m’engage à faire. (…) Je ne suis pas là seulement pour le 4 septembre et avoir ma photo sur des poteaux. »

Tout comme elle s’engage à aider la Réserve de la biosphère mondiale de Charlevoix « s’ils en font la demande ». « Lorsque c’était le moment, le Parti Québécois n’a pas défendu

la Réserve. Et

les ministères n’ont pas reçus de demandes en ce sens », a-t-elle précisé, écorchant une fois « la disponibilité » de

la députée Pauline

Marois.

Citant pour Charlevoix la réalisation du projet du Massif, Mme Rémillard précise que « ça s’en vient » pour le Grand-Fonds. Elle affirme également que le ministre Yves Bolduc lui a répondu que ce serait « deux » hôpitaux pour Charlevoix. « Avez-vous entendu le Dr Barette (Coalition avenir Québec) parler des hôpitaux de Baie-Saint-Paul et La Malbaie? Non », a insisté la candidate.

Mme Rémillard soutient qu’un député à un rôle de leader à jouer. « Au niveau économique, il va falloir faire le ménage, même si je n’aime pas cette expression. Depuis 18 ans, il y a un manque de cohésion malgré le dynamisme des intervenants locaux. Les gens travaillent en vase clos. Il faut mettre nos forces ensemble et trouver comment on va le faire. »

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