Au tour de Jacques Lévesque de quitter le navire

29 mars 2012
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Plongée dans une tempête avec l’atelier ferroviaire, la Société de gestion des équipements publics de Charlevoix (Sogepc) annonce des «changements structurels» dont deux importants : le départ du directeur général Jacques Lévesque et l’abandon de la présidence par Jean-Paul L’Allier.

Dans une missive parvenue aux administrateurs et dirigeants du Massif, le président de la Sogepc, Jean-Paul L’Allier annonce qu’il cède son siège de président à Bruno Labbé, homme d’affaires bien connu dans la région. Ils inversent leur rôle puisque M. L’Allier devient vice-président de l’organisation.

Bruno Labbé devient président de la Sogepc.

M. L’Allier écrit avoir relevé trois constats qui forcent ces chambardements. Modifier les structures pour éviter le double-emploi avec Le Massif, dissiper les ambigüités entre les tâches et les objectifs de chacun et assurer la transparence et l’efficacité pour s’implanter dans la région.

«Sur la base de ces constatations, les membres du conseil d’administration ont pris acte de ma décision de quitter le poste de président et de recommander qu’il soit occupé, pour l’avenir, par le vice-président Bruno Labbé.  Homme d’affaires reconnu dans le milieu charlevoisien et impliqué activement dans la réalisation du projet et de tous les objectifs poursuivis, il me semble être celui, de nous tous, le plus apte à incarner cette implantation», peut-on lire.

L’ex-maire de Québec ne nie pas que les structures initiales «sont trop lourdes et commandent des ressources dont on pourrait ne pas avoir besoin pleinement. Par voie de conséquence et après discussion avec lui, Jacques Lévesque, directeur général de la SOGEPC, verrait son mandat considérablement réduit», continue-t-il.

Mais M. Lévesque a choisi de quitter le navire. Il deviendra, à compter du 27 avril, consultant au développement chez Oasis Communications Marketing.  La Sogeps souhaite le remplacer, mais dans un «contexte opérationnel qui prévaut désormais au sein de l’organisation», précise M. L’Allier. Ce dernier se dit toujours convaincu «de l’importance de ce grand projet visionnaire pour le développement de Charlevoix et du Québec».

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