Une saison écourtée, mais réussie

Par Emelie Bernier 26 mars 2012
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Bien que les stations de ski et autres centres d’activités hivernales aient dû couper court à leur saison, les intervenants du milieu touristique dressent un bilan positif de l’hiver 2011-2012.

 

À Tourisme Charlevoix, on attend les chiffres officiels d’ici quelques jours, mais Sylvie Dandurand, directrice générale, est confiante. «Le Grand Fonds a connu une bonne saison, avec une hausse tangible. Le positionnement famille a eu des impacts positifs. Les motoneigistes sont aussi venus de façon plus importante dans la région, ce qui a aussi été remarqué par l’Office de tourisme de Québec. C’est un marché qui se délocalise et on en profite. Du côté de Baie-Saint-Paul, le Massif a bien fonctionné. La relâche a été très positive, même dans les commerces adjacents dans les deux pôles de la région », résume Mme Dandurand, enthousiaste.

 

La fin abrupte de la saison hivernale force toutefois Tourisme Charlevoix à être « hyperéactif », selon elle. «Il faut aller chercher une clientèle complémentaire avec la Route des Saveurs, l’observation, la randonnée… Toute une partie printanière peut intéresser la clientèle », croit celle qui compte beaucoup sur les réseaux sociaux pour garder le lien à jour entre les visiteurs et la région. Par ailleurs, Mme Dandurand est déjà à pied d’œuvre pour attirer les croisiéristes l’an prochain, suite à l’annonce de la cession des quais.

 

Raynald Harvey, du club de motoneige Les Aventuriers, concède que la saison n’aura pas battu de records de longévité, mais il en est tout de même satisfait. « «Mi-mars à La Malbaie, ce n’est pas rare qu’on n’ait plus de sentiers. Les 3 jours de 20 degrés, ça a abrégé la saison. Nos résultats sont quand même satisfaisants. On a fait le résumé des 4 dernières années, et ça s’équivaut. Notre membership est égal et assidu. On a eu beaucoup d’achalandage. La campagne de l’ATR a bien marché », croit-il.  Selon lui, les adeptes de motoneige acceptent bien leur sort. «C’est intensif, la motoneige. Les gens le savent et ils en profitent. Cette année, ça a commencé juste une semaine en retard et ça finit peut-être une dizaine de jours plus tôt, mais c’est connu : organise pas une partie de sucre en motoneige, tu n’auras pas de monde! », image-t-il. 

 

Au Genévrier, la fin des activités a été abrupte. « Le patin, on s’y attendait, ça finit toujours assez rapidement. Cette année, toutes les activités ont fini plus tôt de la chaleur. On n’a jamais vu ça! Le ski, c’est ce qui m’a le plus marquée parce qu’habituellement, ça dure plus longtemps vu que c’est en sous-bois. Notre bilan est quand même positif et l’impact sur la clientèle n’est pas énorme», a commenté Linda Lemieux, adjointe à l’administration, en l’absence de Bruno Labbé.

 

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