Tex Lecor sera l’artiste vedette de Rêves d’automne

22 mars 2012
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L’équipe de Rêves d’automne a frappé un grand coup pour sa 22e édition puisqu’elle rendra hommage à l’artiste multidisciplinaire Tex Lecor. C’est un de ses paysages de Charlevoix qui fera l’objet de la photolithographie. La directrice de la Corporation des fêtes et événements de Charlevoix (COFEC), Cathy Martin, a profité de l’assemblée générale annuelle pour donner un avant-goût de cet événement de plus en plus couru.

Tex Lecor n’a pas été difficile à convaincre puisqu’il connaît la notoriété de l’événement grâce à Bruno Côté. Il avait d’ailleurs participé au tournage d’un petit documentaire sur le défunt artiste en 2010. «Nous sommes très heureux d’avoir réussi à avoir cet artiste, qui participe à seulement deux événements par année, a précisé Cathy Martin, qui le connaît depuis longtemps. Nous croyons que la photolithographie sera très populaire. Il aime beaucoup la région et les gens. On espère l’avoir pour une activité, que nous devons préciser.»

L’organisation de Rêves d’automne a déjà réussi à augmenter l’achalandage, qui est passé de 13 500 à 15 000 visiteurs. Aussi, selon une étude de provenance des clientèles, plus des trois quarts des visiteurs provenaient de l’extérieur de la région. «Nous avons relevé de gros défis l’an dernier avec la délégation japonaise et nous souhaitons continuer à innover dans notre folie.» D’ailleurs, des artistes québécois iront à leur tour au Japon le 4 avril, ce qui démontre que les rencontres ont été intéressantes pour les deux nationalités.

Ajoutons que pour cette année, l’activité «Couleurs sur le monde» mettra à l’honneur les nations autochtones du Québec. «Ce sont des nations très différentes. Il y a beaucoup de richesses dans chacune des cultures, qui sont trop méconnues. Ils nous feront découvrir leur façon de peindre. Ce sera un bel échange interculturel avec les artistes non autochtones.»

D’autre part, la COFEC termine son année financière avec un léger déficit de 21 500 $ sur un budget total de 329 000 $, pour Rêves d’automne et le Marché de Noël. Elle a puisé cette somme dans son surplus accumulé qui s’élève à 140 000 $. «Ce déficit est attribuable entre autres à la baisse de vente des billets pour la photolithographie et la diminution de subventions. Nous avons aussi un nouveau site internet, qui est une dépense supplémentaire. Pour la prochaine édition, notre première préoccupation sera de chercher du financement. Nous essaierons de prospecter auprès de nouveaux secteurs en plus de développer de nouvelles collaborations.»

En ce qui concerne le Marché du Noël, il a aussi connu une hausse de son nombre de visiteurs grâce entre autres au passage de l’équipe de tournage de l’émission «La Petite séduction». Les cotes d’écoute des deux diffusions frôlent le million de téléspectateurs. On parle de ventes moyennes de 1 680 $ par kiosque pour des retombées directes aux exposants estimées à plus de 58 000 $. 

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