Grand-Fonds célèbre quarante ans

29 février 2012
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Jean Bergeron avait vu juste. Il voyait en cette montagne le moyen de proposer une activité de loisirs aux gens de la région et développer une activité touristique hivernale. Quarante ans plus tard, on doit conclure qu’il avait raison.

 

«Si on regarde comment ça se passe aujourd’hui, c’est le loisir le plus achalandé de Charlevoix-Est», dit aujourd’hui M. Bergeron, présent lors du lancement de la 70e Revue d’histoire de Charlevoix, retraçant «les trois vies» du mont Grand-Fonds. Le lancement a eu lieu ce soir, au Mont Grand-Fonds, en présence d’une centaine de passionnées de la montagne.

 

Jean Bergeron, c’est celui qui a découvert le potentiel de la montagne. Initié à ce sport dans les «montagnettes» de La Malbaie, il a su voir autre chose «qu’une bourgade oubliée où personne n’allait. Je me suis dit que ce serait parfait pour skier et que ça pourrait devenir un moteur économique».

 

La fulgurante popularité d’une station régionale (1972-1986), la décevante privatisation de la station (1986-1995) et la relance soutenue par l’administration publique (1996 à aujourd’hui), voilà ce que la revue, signée Christian Harvey, relate avec rigueur.

L’engagement des Lions, les débuts prometteurs, la météo destructrice des années 80, le passage de Raymond Malenfant, l’implication de la MRC et les tentatives de modernisation sont notamment relatés.

L’équipe pionnière du Mont Grand-Fonds, avec au centre Jean Bergeron. Il s’agit de l’une des nombreuses photos publiées dans la revue d’histoire.

 

«Pour l’avenir, il faut ainsi évoquer la sagesse des pionniers qui affirmaient il y a maintenant quarante ans que ce centre de ski de Grand-Fonds étaient essentiel pour les habitants de Charlevoix notamment pour les inciter à s’installer à demeurer dans la région, mais aussi pour permettre d’ouvrir une période d’activité touristique dans Charlevoix-Est, en saison hivernale», écrit l’historien.

 

Le président Michel Couturier qualifie ce présage d’ADN de la station comme une caractéristique qui est encore vraie en 2012. «Sans elle (la montagne), l’attraction hivernale de Charlevoix-Est serait presque nulle», a-t-il dit, en saluant les pionniers de cetteaventure.

 

Reste l’histoire à venir, celle qui verra, espère-t-on, la réalisation du projet de modernisation. La mairesse Lise Lapointe a dit tout mettre en œuvre pour «compléter le projet cet été», soit la mise aux normes du chalet principal.

 

Rappelons que la revue est en vente au coût de 15 $. On peut visiter les dépositaires habituels, se rendre au Mont Grand-Fonds, consulter le www.shistoirecharlevoix.com ou encore communiquer au shdc@sympatico.ca pour se procurer un exemplaire. Plus de détails dans la version papier de l’Hebdo Charlevoisien du 7 mars.

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