La faute aux prédécesseurs
La mairesse de La Malbaie Lise Lapointe a lu son rapport annuel dans la toute nouvelle salle du conseil, mais peu de citoyens étaient présents. Une quinzaine de contribuables l’ont entendu reprocher aux anciens élus l’état actuel de la ville.
«Il y a un grand travail de correction à faire. Je ne lance pas la pierre aux administrateurs, mais aux élus qui étaient là», a dit la mairesse, déplorant notamment l’absence d’outils de planification.
Elle a réitéré sa volonté de développer la ville, «une nécessité, dira-t-elle, mais en parallèle avec la capacité de payer des citoyens». Mme Lapointe dit sentir de l’optimisme, mais demeure néanmoins réaliste. «On ne pourra pas tout faire en même temps», dit-elle.
Son rapport ne laisse que bien peu d’indices pour le prochain compte de taxes, mais elle tient à nier l’augmentation de 8 sous $ le 100 $ d’évaluation liés à la construction de l’hôtel de ville. Elle soutient qu’au plus, pour le secteur résidentiel, c’est l’équivalent de 2 sous $, mais il ne faut pas nécessairement y voir le signe d’une augmentation pour autant.
Fait à noter, un citoyen à mobilité restreinte (chaise roulante) assistait à la séance du conseil, une chose qu’il ne pouvait pas faire dans l’ancien hôtel de ville. Et dorénavant, on ne pourra plus se plaindre de ne pas entendre les élus s’exprimer puisque chacun bénéficie d’un microphone.
