Le commissaire du symposium 2010 récidivera

Par Emelie Bernier 30 août 2010
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 Jacques Saint-Gelais Tremblay a tellement aimé le commissaire de la 28e édition qu’il a décidé de lui confier les rênes de la 29e, un gage de confiance qui réjouit le principal intéressé, Stefan Saint-Laurent.

 

Dès les débuts de son mandat au Symposium, Stefan Saint-Laurent a voulu prendre le pouls de la ville de Baie-Saint-Paul. Il y est même venu en plein hiver pour s’imprégner de la vibration unique de Baie-Saint-Paul. « Que le symposium se poursuive depuis près de 30 ans dans une petite ville de 7000 habitants, ça me fascinait et ça me fascine encore. C’est de là que s’est imposée l’importance d’intégrer la communauté, les artistes d’ici. Et de choisir des artistes qui ont l’ouverture et la générosité d’esprit nécessaire», explique-t-il.

 

 

Ce qui aura le plus marqué son premier symposium comme commissaire est sans doute l’introduction dans la programmation des cours de maître. « Il y a là une notion d’échanges, de partage. Je pense que ce thème va continuer de m’intéresser et je veux développer les classes de maître davantage l’an prochain. Il y a une vraie rencontre, ce qui est selon moi le véritable but», de renchérir le commissaire.

 

Son prochain symposium, il espère le voir davantage ouvert sur le monde. « J’aimerais avoir plus d’artistes internationaux et intensifier le volet canadien. Les ambassades, les conseils de la culture des différentes provinces seront de bons filons. J’aimerais aussi trouver certains artistes qui se produisent en marge, hors-circuit. Et quelques artistes de renom pour de plus courts séjours », extrapole le commissaire qui a déjà des idées de thèmes en tête.

 

S’il a dit oui à une seconde édition, une première pour le Symposium, c’est parce qu’il jouit ici d’une liberté presque totale, un fait rare dans le domaine. « Le musée d’art contemporain m’a donné carte blanche. C’est une opportunité unique! Maintenant que je l’ai vécu une fois, je connais tous les éléments et j’aurai moins d’inquiétudes, donc encore plus de latitude l’an prochain », conclut-il, ému de saluer une dernière fois les artistes avec qui il vient de partager un mois des plus satisfaisant.

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