Le symposium 2010, «particulièrement canadien», est officiellement lancé. Les artistes, suivis de dignitaires et de citoyens, ont déambulé dans les rues, prenant symboliquement possession de la ville, le temps de créer en direct, pendant tout le mois d’août à l’aréna de Baie-Saint-Paul, une œuvre publique.
Ce symbole, Jacques Tremblay, directeur du Musée d’art contemporain y tient. Il a institué cette tradition il y a quatre ans pour justement intéresser les gens à cette manifestation culturelle reconnue à travers le Québec.
«Nos artistes sont chaleureux. C’est ce que je retiens», disait-il, lui qui avait reçu les artistes à sa demeure à leur arrivée à Baie-Saint-Paul. Est-il optimiste? Bien entendu, répond M. Tremblay, lui qui attend quelque 20 000 visiteurs à ce 28e Symposium international d’art contemporain dont le thème est l’union fait la force.
Suite logique à cette thématique, il faut s’attendre à plusieurs collectifs dans ce symposium qu’il décrit «canadien», puisque la majorité des artistes présents sont originaires du pays. Notons que la new-yorkaise Faith Ringgold est l’artiste invité.
À venir, entre 9h et 12h, les cours de maître sur la broderie et tapisserie à l’aiguille avec Marie-Renée Otis (7 août) et sur le tapis crocheté de Charlevoix avec Claire Thibeault (14 août). Pour ce qui est des conférences, le premier rendez-vous a lieu le 5 août à 20h avec l’ATSA pour l’Action terroriste socialement acceptable présenté par Annie Roy et Pierre Allard.
Sur le plan musical, Yann Perreau est au Cabaret des Artistes le 31 juillet et Mara Tremblay prend le relai le 6 août.
