Les villages relais de France et du Québec sur la même voie

7 juillet 2010
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Le maire

Sylvain Tremblay

et la municipalité de Saint-Siméon ont récemment accueilli en grande pompe une délégation française constituée d’une dizaine de maires et de conseillers municipaux de plusieurs villages étapes sur le réseau routier en France, à l’image des villages relais au Québec

.

La délégation, en tournée à travers la province, était accompagnée du président Bernard Gorse des villages étapes de France, du président Jacques Hémont de la Fédération des villages relais du Québec qui occupe également le poste de maire de Sanville et de préfet de la MRC des Sources, et de Claude Marquis, directeur du Parc routier du ministère des Transports.

 

Il y a quelques années, le ministère avait pris l’exemple sur le réseau français pour développer en sol québécois sa propre chaîne de repos : «En l’espace de deux ans, nous avons réussi à développer un réseau de 37 villages relais. Nous avons atteint 80 % de nos objectifs», a fait remarquer M, Marquis.

 

 

Selon Bernard Gorse, ce sont deux concepts voisins : «En France, a-t-il signalé, nous avons mis l’accent sur une alternative des aires de repos sur les autoroutes pour inciter les clients de la route à sortir de la voie rapide pour aller chercher des services d’essence, de restauration, d’hébergement ou de mécanique automobile à l’intérieur d’une localité, dans une ambiance conviviale et sécuritaire.»

 

La délégation française a voyagé à travers la province, de Québec à Grande-Vallée, en passant par Saint-Siméon et les Cantons de l’Est.

Le maire

Sylvain Tremblay

, le conseiller municipal Claude Poulin et l’agent de développement

Martin

Guérin, entre autres, ont fait les choses en grand pour recevoir dignement leurs invités. Ils leur ont fait visiter plusieurs attraits touristiques de la municipalité, dont la Poterie de Port-au-Persil et le camp de bûcherons Arthur-Savard.

 

 

Sur place, les convives ont dégusté un repas traditionnel typiquement charlevoisien avec au menu une soupe aux pois, de la tourtière et une pointe de tarte au sucre, arrosée d’un bon café chaud. Toutes les assiettes étaient vides lorsque vint le temps de débarrasser les tables

 

«J’ai voulu faire une pierre deux coups en accueillant nos amis Français, a avoué le maire Tremblay. J’ai profité de la situation pour montrer la vitrine de tous nos services de notre village qui se veut un carrefour routier important entre Tadoussac, la Côte-Nord, la Rive-Sud et la 138 en direction de Québec. Nous sommes dotés d’infrastructures en place que je veux maintenir à tout prix. Les usagers de la route peuvent se reposer chez nous en toute sécurité ne profitant de deux postes d’essence, de deux épiceries, d’une pharmacie, d’un dépanneur, de motels et de gîtes, de plusieurs restaurants, d’un service de dépannage et de mécanique automobile, d’un point de service du CLSC, d’un service d’urgence et d’ambulanciers.»

 

Impact économique

 

«J’ai également fait du démarchage économique au profit de Saint-Siméon en ouvrant la porte à des contacts pour jumeler la Poterie de Port-au-Persil à un village de potiers de France et pour faire venir des investisseurs français afin de développer un projet durable quatre saisons pour le camp de bûcherons Arthur-Savard», a-t-il insisté.

 

Les Français ont semblé impressionnés par la qualité des villages relais en sol québécois : « Je crois que l’élève a dépassé le maître à ce chapitre. Le but de la tournée, il est important de le signaler, était aussi de jeter une base d’échanges entre les deux réseaux qui génèrent d’importantes retombées économiques pour chacune des municipalités accréditées», de conclure le maire Tremblay.

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