À l’instar de ceux de nombreuses grandes compagnies, les gestionnaires de la commission scolaire auront désormais un code d’éthique sur lequel s’appuyer.
Inspiré par les recherches universitaires sur le sujet et par d’autres codes du même genre dans l’entreprise privée, le code d’éthique et de déontologie posera des balises dans plusieurs champs d’action, comme l’octroi de contrat, le népotisme, l’influence et la confidentialité de l’information.
Son adoption est prévue pour avril ou mai.
«La structure d’un tel code est toujours sensiblement la même, que ce soit au sein des compagnies, des multinationales. C’est un outil supplémentaire qui favorise la gestion des relations de travail. Ça donne des outils », croit fermement Robert Labbé, directeur général à l’origine de la démarche.
« Chaque cadre a le code en main pour consultation, de même que les associations professionnelles», d’expliquer M. Labbé. Le code d’éthique et de déontologie sera exclusivement applicable aux cadres.
«C’est quelque chose qui se voit ailleurs, surtout dans les grandes entreprises. Ce n’est pas un précédent, bien que ce ne soit pas courant dans les commissions scolaires. Quelques-unes ont déjà ce genre de code», constate M. Labbé qui ne doute pas de la pertinence d’une telle initiative. Rappelons que la commission scolaire compte 700 employés.
