Les pourvoyeurs parlent d'avenir

Par Emelie Bernier 27 novembre 2009
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Les  18 et 19 novembre 2009 se tenait à La Malbaie le colloque régional des pourvoiries de l’Est, une première dans Charlevoix. Quels sont les défis qui attendent les pourvoyeurs dans les prochaines années? La liste est longue, mais le défi, stimulant.

 

 

Daniel Foster est président de l’Association des pourvoiries de Charlevoix. Jeudi et vendredi derniers, il assistait au premier de trois colloques régionaux avec 105 autres participants. Y étaient réunis des gestionnaires et propriétaires de pourvoiries de la zone Est, soit du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie, de Chaudière-Appalaches, de la Côte-Nord, du Saguenay−Lac-Saint-Jean et de Charlevoix-Capitale nationale.

 

« C’est une première, car normalement, on avait un congrès annuel avec tous les pourvoyeurs du Québec, mais là, en étant sectoriel, on a pu plus discuter des enjeux propres à notre situation», explique M. Foster.

 

Le dossier de la mise en commun du marketing était notamment à l’ordre du jour, de même que les liens avec le milieu et le rôle des pourvoiries dans la gestion des ressources naturelles. «Dans notre région, on a toujours eu une  bonne entente avec AbitibiBowater. On est conscient que ça peut changer si ça venait à changer de propriétaire. Le nouveau régime forestier risque aussi de nous toucher», résume M. Foster pour dresser un bilan de la situation dans Charlevoix.

 

Le colloque aura notamment permis à 10 des 17 pourvoyeurs de Charlevoix d’échanger. « C’est surtout important de se rencontrer pour se préparer à l’avenir, examiner les marchés intérieur et extérieur. On le sait qu’on offre un produit qui est recherché, on est la deuxième région la plus performante pour les pourvoiries au Québec, après Lanaudière », d’ajouter Daniel Foster de la  pourvoirie Domaine chasse et pêche Gaudias Foster. Le portrait de la clientèle a aussi fait l’objet de discussions lors du colloque. «On est en train de développer des nouveaux marchés. On sait que la clientèle évolue, qu’elle recherche la nature, la villégiature. La pêche est presque rendue accessoire! Les gens veulent une expérience en nature, près de l’environnement. On doit commencer à adapter notre produit à ces nouvelles attentes-là, avec un souci de l’environnement», croit M. Foster.

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