Sylvain Tremblay veut faire bouger les choses

27 octobre 2009
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Prônant le changement et citant le slogan de Barack Obama « Yes, we can », le candidat à la mairie de Saint-Siméon, Sylvain Tremblay, veut instaurer une phase active de développement et gérer la municipalité à la façon d’un entrepreneur.

« Mon opposant prône la continuité. Cependant, je vous rappelle que notre municipalité est dévitalisée. Je crois qu’il faut regarder les problématiques d’une autre façon », de dire Sylvain Tremblay lors d’une conférence de presse tenue à Saint-Siméon. Celui qui lutte contre le conseiller sortant Jean-Guy Harvey mise sur son expérience d’entrepreneur pour la gestion de la municipalité et en se dit inspiré par le président des États-Unis Barack Obama. « Je suis progressiste et il y a un vent de changement. J’ai le même âge qu’Obama et je pense, comme lui, qu’il faut miser sur les gens actifs pour changer, avoir du leadership et motiver les gens. »

Soutenant qu’une première phase de développement avec l’installation des infrastructures a été réalisée par le maire sortant Pierre Asselin, M. Tremblay entend mettre la table pour une deuxième phase. Cette dernière comprend l’organisation, le développement et la promotion de la municipalité, sa vitalisation auprès des jeunes et des gens actifs ainsi que la défense de ses intérêts aux niveaux régional et provincial.

Des idées, M. Tremblay en a beaucoup. Pour la famille d’abord, il voudrait mettre sur pied une politique familiale et créer un comité de suivi. L’agrandissement de la bibliothèque municipale, la tenue d’un forum jeunesse, le développement des loisirs et l’ajout de résidences pour les personnes âgées sont aussi au nombre de ses projets. Le candidat entend aussi promouvoir et mettre en valeur de façon adéquate les joyaux naturels municipaux que sont Port-au-Persil et Baie-des-Rochers. Sous sa direction, le camping municipal serait rafraîchi et agrandi et la côte du traversier deviendrait un carrefour culturel pour les artisans du secteur. Celui qui a l’intention de créer une Corporation de développement et une politique d’achat local prêche aussi notamment pour un développement résidentiel par la municipalité, l’obtention d’Internet haute vitesse et le repêchage de micro-entreprises.

Avec en main son programme bien garni, M. Tremblay maintient que le développement ne coûte pas plus cher que l’inaction. « Si on ne fait rien et qu’on ne bouge pas, c’est certain que ça va nous coûter plus cher. On est moins de monde, on est moins de jeunes. La seule façon de s’en sortir est de trouver des moyens de développer la municipalité en partageant la facture avec le plus de citoyens possible », de soutenir le candidat qui veut aussi plus de transparence du conseil et améliorer le suivi des plaintes adressées à la municipalité.