Élections à Saint-Hilarion : l’ancien et le nouveau

21 octobre 2009
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Un ex-maire affronte le maire sortant, avec en prime le nouvel essai d’un habitué. Les candidats ont tous opté pour une campagne tranquille, loin des projecteurs. Portrait d’une lutte à trois pour obtenir la mairie de Saint-Hilarion.

Si Rosaire Lavoie revient en politique municipale, c’est qu’il «a le goût de travailler pour la municipalité. Quand j’ai arrêté, c’était pour m’occuper de mon entreprise», dit-il.

André Bergeron rêve certainement de diriger Saint-Hilarion, lui qui ne se formalise pas de ses cuisantes défaites du passé. «C’est mon troisième essai mais je ne regrette pas. Je me suis tenu au courant de ce qui se passe et je suis prêt. »

Enfin, Rénald Marier estime qu’il a livré la marchandise au cours de son dernier mandat. La construction du garage municipal, abritant l’hôtel de ville, est certainement son geste le plus important. En revanche, le financement de l’entretien des chemins de contournement est comme un boulet qui le suit à la cheville, puisque le cas n’est toujours pas réglé.

Sur le fond, Rosaire Lavoie hésite à critiquer l’administration du maire sortant. Au plus, il prétend pouvoir faire «autrement». Il aimerait développer un programme facilitant pour que les jeunes puissent se lancer en entreprise ou construire une maison, allant jusqu’à évoquer un crédit de taxes par exemple.

André Bergeron s’inquiète de la santé financière de la municipalité. « Les développements, c’est assez. Il y a trop d’endettement, les taxes augmentent, la démocratie ne bouge pas. Ils ont trop de développement d’entrepris avec le quartier de maisons, le terrain de jeu et le lac de la Mine. Il faut ménager », de soutenir le candidat qui veut ouvrir les discussions du conseil à la population et donner plus d’information.

Pour le reste, le maire sortant Marier doit se défendre contre des accusations, rien de plus normal quand on aspire à le déloger. Il dit être transparent auprès du conseil municipal et «ne jamais avoir caché d’informations sur le projet de développement (domiciliaire)». Pour le service des incendies, ce n’est pas de l’immobilisme, mais bien «l’attente des exigences officielles du gouvernement». Enfin, il rappelle qu’un comité est actuellement en place pour ce qui est de la planification stratégique de la municipalité.

Rappelons que deux postes de conseillers font aussi l’objet d’une élection, soit le numéro 1 où Stella Tremblay, Jean-Louis Guay et Rodrigue Chouinard s’affrontent. Paul-André Perron tente pour sa part de se faire réélire au poste numéro 2 face à Patrick Lavoie. Pascal Rochefort, Diane Lavoie, Benoît Bradet et Réjean Tremblay ont tous été réélus sans opposition.

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