Les maîtres de poste inquiets

1 octobre 2009
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L’Association canadienne des maîtres de poste répond par une pétition à la menace du gouvernement conservateur de lever le moratoire de 1994 sur la fermeture de bureaux de postes ruraux.

En circulation depuis la fin août, la pétition expose les inquiétudes de l’Association face aux recommandations du comité consultatif à la suite de l’examen stratégique de la Société canadienne des postes. L’ouverture de franchises comme options de point de vente et la nécessité selon le comité consultatif d’examiner le moratoire sur la fermeture des bureaux de poste sont au cœur des inquiétudes de l’Association.

« Combien de fois dans une semaine des gens viennent au bureau de poste pour avoir de l’aide afin de remplir un chéquier, un formulaire ou autre. Ils savent que nous offrons la confidentialité et que ce que nous vendons est sûr », de soutenir Odette Desgagnés, maître de poste aux Éboulements et directrice à l’Association canadienne des maîtres de poste. Selon elle, l’examen du moratoire sur la fermeture des bureaux de poste est une menace au maintien de ces services dans les municipalités de 10 000 habitants et moins. Dans Charlevoix, les 13 municipalités ont leur bureau de poste. 20 emplois permanents et une quinzaine d’occasionnels y sont liés. « Les municipalités de 10 000 habitants et moins, c’est Baie-Saint-Paul et tous les autres de Charlevoix à l’exception de La Malbaie », d’ajouter Mme Desgagnés.

Des pétitions pour le maintien du moratoire sur la fermeture des bureaux de poste ruraux ainsi que pour le maintien, le rehaussement et l’amélioration des services postaux est en circulation dans divers lieux publics de la région dont les bureaux de poste.

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