Le cycle terrestre

Par Emelie Bernier 27 septembre 2009
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C’est dans une bibliothèque Félix-Antoine-Savard bondée qu’a eu lieu le vernissage de l’exposition de photographies et d’estampes numériques de l’artiste Luc Chartier, la première à se tenir dans l’Espace Claude LeSauteur inauguré par la même occasion.

 

Pour les responsables de la bibliothèque des Éboulements, cette double inauguration traduit bien le dynamisme qui les anime. «L’Espace LeSauteur permet de réactualiser la mission de la  bibliothèque. C’est un lieu de cohésion commune, un milieu d’intégration supérieure de la société éboulmontoise et de ses nouveaux venus, un espace d’accommodement raisonnable de l’intérieur », a souligné Philippe Naud, président.

Luc Chartier est touché d’inaugurer l’Espace Claude LeSauteur, qui est situé dans l’ancien atelier de l’artiste. « C’est grâce à Claude et à Ghislaine, son épouse, que je me suis remis à la photographie. Je n’ai pas pu refuser d’être photographe pour le Cycle céleste, cette oeuvre monumentale réalisée ici-même par Claude LeSauteur. C’est ainsi que j’ai repris goût à la photo que j’avais laissée de côté parce que je trouvais difficile d’affronter des égos plus grands que le mien», a-t-il relaté.

 

« C’est un village qu’il a tant aimé. Cet atelier lui ressemblait, se prêtait bien à sa nature d’homme de silence», a commenté Ghislaine LeSauteur pour qui l’émotion était visiblement au rendez-vous.

L’exposition de Luc Chartier compte trois parties. Une première est consacrée aux portraits de facture classique, tirés à l’argentique. Pellan, Lemieux, LeSauteur y sont notamment immortalisés. Une section d’impression numérique sur toile propose une série de photos-tableaux faisant la part belle à la nature et dégageant une certaine ambiguïté. Peinture? Photo? La ligne est mince.

 

La série d’illustrations du livre Les Baigneurs de Tadoussac d’André Ricard, troisième section de l’exposition, montre l’étendue de la curiosité artistique de Chartier qui a « suivi avec beaucoup d’intérêt  le passage de la photographie vers le numérique » et s’est encore une fois permis de brouiller les frontières entre les médias.  L’exposition peut être vue jusqu’au 20 novembre et on peut la visiter pendant les heures d’ouverture de la bibliothèque, soit le dimanche et le mercredi de 13 h à 15h30 et le mardi de 18h30 à 20 h.

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