L’heure du retour en classe a sonné

Par Emelie Bernier 29 août 2009
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Sans surprise, le mois d’août aura probablement permis de pallier certaines lacunes de juillet. Les employés des bureaux d’information touristique n’ont guère chômé et le retour en classe des étudiants donne derechef des maux têtes aux intervenants touristiques pour qui la saison bat encore son plein.

 

 

En 2009, les services d’accueil et d’information ont joué un grand rôle dans la rétention des visiteurs dans Charlevoix, si l’on en croit Michel Saint-Pierre, directeur du bureau d’accueil et d’information touristique à l’ATR. «Nous avons accueilli 60 403 visiteurs dans notre réseau d’accueil en juillet 2009 contre 62 586 en 2008.  Il y a cependant un fait important à noter : le nombre d’actes de renseignements demeure le même en juillet au cours des trois dernières années.  En 2007, nous avions 77 331 visiteurs pour le mois de juillet et 12 372 actes de renseignements.  En 2008, 11 811 actes de renseignements et en 2009, 12 000 actes de renseignements. Quand les gens s’informent, ils décident en général de prolonger leur séjour, ce qui implique des dépenses sur place. Si on peut leur faire ajouter une nuitée, quelques repas et une ou deux sorties, c’est un plus pour la région.»

 Au Bureau d’information du Belvédère de Baie-Saint-Paul, on a enregistré depuis le début des vacances de la construction entre 1200 et 1500 visites par jour, une légère hausse par rapport à l’an dernier.

 À La Malbaie, entre 800 et 1000 personnes se sont arrêtées chaque jour au poste d’accueil du boulevard Fraser. Seulement dans les 11 premiers jours du mois d’août, 4000 personnes de plus que l’an dernier ont eu un contact direct avec le personnel d’accueil.

 

«Encore une fois cette année, le calendrier scolaire n’est pas du tout en accord avec la saison touristique.  On est submergé parce que tous les jeunes ont quitté en date du 22 août.  J’ai même mis une affiche sur la porte disant que le calendrier scolaire n’est pas compatible avec la saison touristique», de commenter Michel Saint-Pierre, qui n’est pas le seul à se retrouver dans cette situation.

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