Trop de pression sur les épaules

26 juin 2009
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Contre le Phoenix de Québec, le dimanche 5 juillet au soir au terrain de soccer de Baie-Saint-Paul, l’entraîneur en chef Jean-Nil Simard n’aura qu’un mot d’ordre à livrer à sa troupe : «La victoire à tout prix tout en s’amusant», dit-il.

 

À sa connaissance, ses joueurs jouent stressés depuis les trois dernières rencontres : «La pression est trop forte, avance-t-il. Leurs gestes, surtout devant le filet adverse, sont précipités à vouloir trop bien faire. Contre les Diables rouges, les tirs ont frappé le poteau à quatre reprises dans la deuxième demie.»

 

 

Au tiers de la saison, les Bâtisseurs occupent le troisième rang du classement général de la ligue Québec-Métro, division 2 dans le groupe 2. Le pointage entre les équipes de tête et le milieu de peloton demeure très serré. Tout récemment, les grosses machines ont été battues par celles considérées comme plus faibles :

 

 «Nous avons la réputation d’être une solide formation, poursuit M. Simard. C’est ça qui est le pire. Il faut le prouver à chaque match si on veut figurer  parmi les meilleurs. Il faut arriver sur le terrain sur le high, c’est le prix à payer.»

 

L’entraîneur et les joueurs se rencontreront en privé dans les prochains jours, question de remettre les pendules à l’heure en vue du deuxième droit de la campagne : «On le dit sur le bout des lèvres, mais nous ne visons rien de moins que de se classer en division 1 à l’été 2010. Pour ce faire, il faut se démarquer et mon plan d’action sera de se concentrer sur notre présente saison et non sur la saison prochaine», insiste M. Simard.

 

Le personnel d’entraîneurs se dit satisfait dans l’ensemble en ce qui a trait au premier tiers du calendrier régulier : «Nous avons connu un bon début mais nous avons ralenti quelque peu en cours de route parce que nous nous sommes battus nous autres même dans les deux ou trois dernières parties. Il faut aussi s’ajuster lorsque nous évoluons aillleurs sur du gazon synthétique contre les équipes adverses», termine M. Simard.

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