Participation décevante des parents aux conférences sur les drogues

15 mai 2009
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Les deux conférences sur la drogue destinées aux parents n’ont pas connu le succès escompté par CAP Jeunesse. Les 11 parents qui ont répondu à l’appel à La Malbaie et à Baie-Saint-Paul ont tout de même eu droit à une information élaborée et pertinente au point où l’expérience sera sans doute reprise prochainement.

« Nous n’avons pas trouvé la bonne façon de rejoindre les parents. Mais nous trouverons d’autres façons de les rejoindre puisque le problème de la toxicomanie chez les jeunes demeure entier et l’intérêt des parents est réel », de constater Richard Kègle, intervenant communautaire au Centre de santé et de services sociaux de Charlevoix.

Présentée dans les deux polyvalentes de la région à une semaine d’intervalle, la conférence « La drogue, si on s’en parlait » abordait avec pertinence les aspects de la Loi, de la prévention et de la réadaptation. Interactive, la formule a permis aux parents présents de poser des questions, d’apprendre à reconnaître les différentes drogues sur le marché avec leur mode de consommation et leurs effets, à identifier les comportements problématiques chez leur enfant, à différencier les stades de consommation en plus d’être sensibilisés aux services disponibles et aux niveaux d’intervention possibles.

Si CAP Jeunesse avait choisi cette période pour présenter ses conférences, c’est que « l’été est une période critique pour la consommation, notamment pour les jeunes qui passent du primaire au secondaire. Et la consommation s’accentue au fil des ans », de préciser M. Kègle. « Nous constatons que la consommation a diminué un peu sur une période de 10 ans. Par contre, nous remarquons que les problématiques de consommation demeurent ou s’accentuent » en plus des nouveaux produits sur le marché et de leurs effets sur la santé.

Selon M. Kègle, « les parents ont un rôle majeur à jouer et sont une partie de la solution » lorsqu’il est question de prévention de la toxicomanie.

Pour ceux et celles qui auraient loupé ces rendez-vous et qui voudraient obtenir de l’information sur le sujet, des intervenants et de la documentation sont à leur disposition dans les CLSC de la région. Les intervenants des maisons des jeune ssont aussi disponibles pour les parents qui s’inquiètent du comportement de leur ado.

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