Rêves d'enfant récolte 6800 $ et offre Walt Disney à Maude Simard

Par Emelie Bernier 22 avril 2009
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La récente campagne de financement de la subdivision charlevoisienne de Rêves d’enfant aura permis d’amasser pas moins de 6800 $, un montant annoncé lors du quillo-don de samedi dernier par la présidente d’honneur Julie Tremblay. C’est maintenant au tour de Maude Simard, âgée de neuf ans, de réaliser son rêve.
Maude a neuf ans, les yeux vifs, le teint clair… et un duvet blond sur la tête qui en dit long. Elle est atteinte du syndrome polyglandulaire auto-immune de type 1, qui attaque ses glandes sans prévenir et lui impose une lourde médication.

L’émotion était au rendez-vous…

Déjouant la maladie, Maude est surtout une petite fille comme les autres dont le plus grand rêve est de serrer la main de Mickey à l’ombre du mythique château de Disney!
«Quand les gens de Rêves d’enfant sont venus, j’ai tout de suite choisi un voyage à Disney, car c’est le premier voyage que j’aimerais faire », lance la gamine, un grand sourire illuminant son visage.
Maude préparera bientôt ses bagages, car c’est dans quelques semaines qu’elle foulera le sol de la Floride en compagnie de sa mère Valérie Tremblay, de sa petite soeur Zora, de sa marraine Manon Tremblay et de sa cousine Ève-Marie. Son père Patrice Simard se réjouit pour sa petite, qui fera un vrai « voyage de filles ». « Elle est tellement forte, Maude. Elle le mérite », de dire son papa pour qui les allers-retours à lhôpital Sainte-Justine et au Centre mère-enfant sont monnaie courante.
Pour Michel Turcotte, président de la division Québec-Est de Rêves d’enfant qui couvre un territoire allant de Trois-Rivières aux Îles-de-la-Madeleine, la mission de la Fondation est primordiale. « Quand les enfants réalisent leur rêve, avant, pendant et même après, ils arrivent à oublier la maladie. Même le personnel soignant est unanime: les soins sont plus faciles à donner, car en parlant « rêves », on déplace l’attention des enfants sur quelque chose d’agréable. On ne parle plus des piqûres ou des traitements, de la douleur ou de la mort», commente l’homme qui a perdu un fils en 1996, moins de deux ans après que celui-ci eut réalisé son rêve de rencontrer un champion de basketball, Shaquile O’Neal.
Depuis sa création en 2003, la subdivision de Charlevoix a contribué à la réalisation de 14 rêves, dont déjà 2 qui sont déjà en branle en 2009. La jeune Olivia Velghe, de Petite-Rivière-Saint-François, s’est envolée dimanche pour… Walt Disney World.

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