Projet domiciliaire de 2 millions $

14 avril 2009
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Les promoteurs du projet domiciliaire Les terrasses Cap-à-l’Aigle souhaitent entreprendre les travaux le 1er mai. Ce n’est plus deux phases, mais bien une seule phase de 52 terrains qui sera développée d’ici l’automne prochain.

Le projet de 2 millions $, n’incluant pas les constructions évidemment, doit recevoir l’aval du conseil municipal de La Malbaie. «Si on est capable, et en fonction du terrain, on commencera les travaux de construction de la route et d’empierrement des fossés. Nous avons déjà neuf préventes de signées. On a donc choisi de faire tout en une seule phase», a confirmé Benoit Gagnon, un des actionnaires du projet.

Les terrains varient entre 30 000 et 50 000 pieds carrés et se vendent entre 1,30 $ et 1,80 $ le pied carré. La route sillonnera la montagne, au nord de la route 138, sur une portion de deux kilomètres et demi. Les acheteurs bénéficieront de l’aqueduc.

Une première négociation avec la Ville a échoué. Les promoteurs recherchaient une participation financière pour l’aqueduc. Reste la cession de la route pour laquelle les promoteurs espèrent un projet d’entente avant d’enclencher les travaux.

M. Gagnon ne nie pas que le projet apris du retard, ce qui est dû à une négociation difficile avec la Ville. «La Malbaie est la seule municipalité au Québec qui ne détient pas d’entente cadre qui réglemente sa participation financière à un quelconque projet de développement domiciliaire. Pour nous, ça aurait été un outil de gestion intéressant», dit-il, refusant toutefois de blâmer le conseil municipal.

Les promoteurs visent un développement haut de gamme. À terme, il s’agit d’un projet de près de 20 millions $ une fois que les 52 maisons auront été construites.

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